John Baird confirme sa démission

Le ministre fédéral des Affaires étrangères, John Baird, a choisi de tirer sa révérence d'ici «quelques semaines». Il en fait l'annonce aux Communes après avoir été chaleureusement applaudi par ses collègues.

M. Baird a commencé son allocution prononcée exclusivement en anglais en se disant optimiste par rapport à l'avenir.

Empruntant une formule chère à l'ancien premier ministre libéral Jean Chrétien, il a mentionné que le Canada représentait, à ses yeux, «le meilleur pays du monde» et qu'il s'agissait d'«un repère pour d'autres États ayant connu des turbulences économiques».

Il a également laissé entendre que le Canada méritait d'être cité en exemple pour ses actions sur la scène internationale, faisant entre autres allusion à ses luttes contre «l'expansionnisme en Europe de l'Est» et contre le terrorisme. Il a martelé que son pays «se tient droit dans le monde».

John Baird a, par ailleurs, à certains moments, adopté un ton plus personnel et il y est même allé de quelques aveux. Il a soutenu mi-figue, mi-raisin qu'au début de sa carrière, il n'avait que 25 ans et qu'il était donc bien naïf. Il s'est rappelé qu'à l'époque, il était d'abord et avant tout motivé par son idéologie.

Il a ajouté qu'il avait mûri au fil du temps et qu'il a appris qu'il ne pouvait pas se contenter «d'être seulement partisan».

M. Baird a indiqué qu'à son avis, il est primordial que le gouvernement représente le peuple et qu'il s'agisse d'une force positive. Il a lancé que, selon lui, «il n'y a pas de plus grand honneur que de servir aux Communes».


 

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