Succession de Penashue - Les verts prêts à tout pour faire élire un libéral

La chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May
Photo: La Presse canadienne (photo) Patrick Doyle La chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May

Ottawa — Le Parti vert du Canada a décidé de ne pas présenter de candidat à l’élection partielle dans la circonscription de Labrador, laissée vacante par l’ancien ministre Peter Penashue, et a exhorté samedi le Nouveau Parti démocratique (NPD) à suivre son exemple.

Dans un communiqué publié samedi, la leader de la formation politique, Elizabeth May, a fait valoir qu’une telle stratégie pourrait rallier le vote progressiste derrière le candidat du Parti libéral du Canada (PLC) et ainsi permettre une meilleure représentation proportionnelle.


L’une des candidates à la direction du PLC, Joyce Murray, a indiqué par voie de communiqué qu’elle avait orchestré le stratagème visant à faire élire un libéral. Elle dit avoir contacté Mme May en lui demandant de s’abstenir de présenter un candidat vert à l’élection partielle dans cette circonscription.


En 2011, le candidat libéral Todd Russell était arrivé en seconde position dans cette circonscription, avec un retard de 79 voix sur Peter Penashue. Le candidat vert, George Barrett, était arrivé en dernière place, ayant obtenu 139 votes. Le représentant néo-démocrate, Jacob Larkin, avait reçu l’appui de 2120 électeurs.


28 dons illégaux


M. Penashue a présenté sa démission le 14 mars après qu’Élections Canada eut découvert qu’il avait accepté 28 dons illégaux pendant sa campagne électorale. Il s’est depuis engagé à se faire élire dans une élection complémentaire. L’ancien titulaire du portefeuille des Affaires intergouvernementales bénéficie du soutien du premier ministre Stephen Harper, et ce, même si Élections Canada poursuit son enquête.


Les documents d’Élections Canada montrent qu’environ 48 000 $ de dons illégaux ont été remboursés au receveur général du Canada.Un peu plus tôt cette semaine, à la Chambre des communes, le premier ministre Stephen Harper s’est vigoureusement porté à la défense de son ancien ministre.

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