Le chef Atleo sera de retour bientôt

Shawn Atleo
Photo: La Presse canadienne (photo) Adrian Wyld Shawn Atleo

Ottawa — Après une semaine de congé maladie, le chef national de l’Assemblée des Premières Nations (APN) semble s’être remis de la gastroentérite dont il souffrait depuis les Fêtes et il a annoncé lundi qu’il serait de retour à la fin de la semaine. Mais le sort d’une nouvelle rencontre qu’espèrent tenir les leaders autochtones avec le premier ministre et le gouverneur général demeure néanmoins incertain.

Shawn Atleo avait annoncé son retrait temporaire de ses fonctions par communiqué, au lendemain d’une première rencontre de chefs autochtones avec Stephen Harper, mais à laquelle David Johnston n’avait pas participé. « Je fais de bons progrès. Je suis emballé de reprendre plus tard cette semaine pleinement mes fonctions en étant revigoré », a indiqué le chef national Shawn Atleo, dans un communiqué diffusé lundi.


Son porte-parole n’a cependant pas su confirmer si M. Atleo serait de retour d’ici jeudi, date à laquelle l’APN a convoqué le premier ministre et le gouverneur général à une nouvelle rencontre avec les leaders autochtones du pays. « Pour l’instant, il n’y a pas de date officielle pour le retour du chef national », a-t-on indiqué à son bureau. Le sort d’une telle réunion demeure toutefois incertain, d’autant plus que les bureaux de Stephen Harper et David Johnston ont indiqué que les deux hommes avaient déjà rencontré les chefs des Premières Nations, séparément, le 11 janvier dernier.

 

Appel à l’unité


Dans sa missive, publiée sur le site de l’APN, le chef national Atleo a par ailleurs appelé les chefs autochtones à se rallier. À la suite de sa rencontre avec M. Harper, certains leaders avaient menacé M. Atleo, dans les médias, d’un vote de censure en l’accusant de ne pas avoir respecté la volonté de l’Assemblée.


Il semble que M. Atleo ait senti le besoin de lancer un appel au calme. « Il est important que nous restions unis derrière ces demandes [faites à Ottawa il y a dix jours] […] Certains ont critiqué le processus, et critiqué nos structures de prises de décision. Elles ne sont pas parfaites. Certains témoignent du passé colonial que nous avons rejeté. Elles peuvent être améliorées et c’est une discussion que l’on doit avoir », a plaidé le chef national.

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