L’Assemblée des Premières Nations se choisit un nouveau chef

L’un après l’autre, les huit candidats se disputant le poste le plus prestigieux d’une association des Premières Nations ont promis, hier, de trouver une façon de rehausser la qualité de vie de leur peuple.


Or, la question est de savoir comment y parvenir une fois pour toutes. Et les réponses à cette question s’avéreront largement déterminantes dans le choix du nouveau chef national de l’Assemblée des Premières Nations, dont l’élection est prévue pour aujourd’hui. La nouvelle direction influencera les relations entre les autochtones du pays et le gouvernement, les entreprises et le reste du Canada en général, avec pour toile de fond une économie se basant sur l’exploitation des ressources naturelles.


Le chef national sortant, Shawn Atleo, a déclaré qu’à l’instar de leurs ancêtres, les autochtones faisaient valoir leurs droits un peu partout à travers le pays, citant au passage les exemples des communautés amérindiennes demandant plus dans le Plan Nord du Québec, le cercle de feu du développement minier de l’Ontario et les projets énergétiques et d’oléoducs de l’Ouest.


Mais les leaders autochtones qui voteront aujourd’hui veulent savoir quel sort leur sera réservé au lendemain de ces projets, a soutenu le chef régional de l’Ontario, Stan Beardy.


Si plusieurs chefs de la Colombie-Britannique sont prêts à endosser la candidature de Shawn Atleo, les chefs ontariens cherchent encore des réponses à leurs questions, et ce, malgré le fait que les six semaines de campagne tirent déjà à leur fin, a expliqué M. Beardy.


Afin d’assurer un meilleur accès des autochtones à la richesse, M. Atleo propose de raviver les droits ancestraux enchâssés dans les traités et de faire pression auprès du premier ministre Stephen Harper pour qu’il respecte sa promesse de discuter de l’application des traités.


Les autres candidats ont tous tenté de se différencier les uns des autres dans le domaine des ressources naturelles, mais aussi dans l’éducation, le bien-être des enfants et la négociation avec Ottawa.


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