Trois projets pour s'évader au fil de l’eau

Marie-Julie Gagnon
Journaliste et chroniqueuse voyage
Duvetnor propose d’explorer les îles du Pot à l’Eau-de-Vie, mais aussi de faire de la randonnée et de passer la nuit sur l’île aux Lièvres, où se trouvent notamment sept chalets.
Photo: Simon Laroche Duvetnor propose d’explorer les îles du Pot à l’Eau-de-Vie, mais aussi de faire de la randonnée et de passer la nuit sur l’île aux Lièvres, où se trouvent notamment sept chalets.

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Le point commun de ces trois projets du Bas-Saint-Laurent, de l’Outaouais et de la Montérégie ? L’eau, à la fois point de départ et fil conducteur. L’eau pour voyager et pour voir autrement. L’eau comme trait d’union.


 

À la découverte des îles du Saint-Laurent

Rien de tel qu’une croisière sur le fleuve pour découvrir la province sous un angle différent. Dans le Bas-Saint-Laurent, Duvetnor propose d’explorer les îles du Pot à l’Eau-de-Vie grâce à différentes excursions en bateau, mais aussi de faire de la randonnée et de passer la nuit sur l’île aux Lièvres, où se trouvent sept chalets, 25 emplacements de camping et une auberge de neuf chambres. « Nous avons profité du fait que l’auberge était fermée l’an dernier pour refaire cinq de nos chambres ainsi qu’une suite de luxe et pour ajouter un beau hall, raconte Mélanie Doré, responsable des communications chez Duvetnor. Ce sera un endroit pour échanger, bouquiner, se reposer. »

Pour éviter l’engorgement, les réservations se font en trois temps. Depuis le 1er avril, il est possible de réserver un chalet pour trois ou quatre nuits. À partir du 12 avril, ce sera au tour des terrains de camping et, dès le 19, de l’auberge.

Il faut toutefois s’armer de patience, car tout se fait au téléphone, du lundi au vendredi, entre 8 h 30 et 16 h 30. « Avec les bateaux et les marées, c’est extrêmement complexe, confie Mélanie Doré. Les gens ne partent pas toujours aux mêmes heures. C’est facile dans un camping ordinaire de savoir à quelle heure on peut partir ou arriver, mais nous, ça change tous les jours. »

Du côté des croisières, Charlevoix spectaculaire risque de piquer la curiosité, tout comme les événements ponctuels avec des artistes. Patrice Michaud fera partie des invités en août.

 

Pour réserver : 418 867-1660 ou 1 877 867-1660

Un nouveau village de glamping en Outaouais

 

Depuis novembre 2020, le parc nature Éco-Odyssée, reconnu pour son labyrinthe d’eau façonné par les castors, propose de passer la nuit dans des refuges. Si une yourte et des espaces de camping étaient disponibles au cours des saisons estivales précédentes, dès l’été 2021 l’expérience proposée sera bien différente. « Nous sommes en train de construire le Village Mirador, qui comprendra sept emplacements de glamping qui surplomberont le labyrinthe d’eau Éco-Odyssée, explique Amélie Rocheleau, directrice des communications. Deux emplacements sont actuellement disponibles. Les cinq autres s’ajouteront au cours de la prochaine année. »

Conçus par l’entreprise Lumbec, aussi basée en Outaouais, les refuges s’inscrivent dans une nouvelle phase de développement. « Nous sommes en train de conceptualiser un plan d’agrandissement sur cinq ans qui inclura de nouvelles attractions, comme l’escalade, des jeux d’eau, des aventures familiales en forêt et un centre d’interprétation du castor, en plus des hébergements de type glamping conçus pour toute la famille. »

Photo: Éco-Odyssée Le refuge Exode offre une vue imprenable sur le labyrinthe d'eau du parc.

Les seuls campeurs qui seront autorisés à planter leur tente cette année seront les clients des aventures « Pleine lune », pour sillonner les labyrinthes à la lueur du satellite, et « Perséides », pour observer les étoiles filantes à la mi-août.

Prix d’une nuitée dans l’un des refuges : à partir de 180 $. Les réservations pour les activités en soirée et pour les cinq emplacements de camping seront possibles à compter de mai.

Alo Richelieu en Montérégie

 

Voilà le genre de projet que je rêve de voir au Québec depuis… toujours. Née du désir commun de différents partenaires de la région de redonner accès à la rivière Richelieu et à ses alentours aux citoyens et aux touristes, la coopérative de solidarité à but non lucratif Alo Richelieu propose de prendre part à une multitude d’activités nautiques et de plein air.

Le transport durable est au cœur de l’expérience. Entre Noyan et Saint-Jean-sur-Richelieu, un parcours d’une trentaine de kilomètres accessible en bateau ou à vélo électriques permettra de vivre différentes aventures écoresponsables. Des exemples ? Location de kayak ou de planche à pagaie, plongée et interprétation des épaves patrimoniales par l’école de plongée Le monde du silence, repas au bord de l’eau, nouveaux hébergements flottants, dont Aloberge… Le « Alo » se déclinera d’ailleurs sous différentes formes au cours des prochaines années, souligne Véronique Pagliericci Hauteclocque, directrice générale.

Afin de faciliter l’organisation d’une journée, les attraits et services seront rassemblés sur un même site Internet transactionnel et des forfaits seront créés. Les détails de la première saison d’activités seront dévoilés à la mi-mai, lors du lancement officiel du site Web. « Nous attendons les mesures sanitaires pour ouvrir les réservations », dit Mme Pagliericci Hauteclocque. À suivre…

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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