Trois lieux pour aller au-delà du «glamping»

Marie-Julie Gagnon Collaboration spéciale
Avec ses points de vue sur le fleuve, les cinq dômes écoluxueux de l'entreprise Dôme Charlevoix semblent tout droit sortis d’un fantasme.
Photo: Pascale Anctil Avec ses points de vue sur le fleuve, les cinq dômes écoluxueux de l'entreprise Dôme Charlevoix semblent tout droit sortis d’un fantasme.

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Si les hôtels sont loin d’afficher complet en ce moment, les chalets et autres hébergements pour deux ou quatre personnes connaissent un succès retentissant aux quatre coins de la province. Même le camping gagne en popularité cet hiver ! Sa version plus confortable, le glamping, s’avère pour plusieurs la meilleure manière de s’offrir à la fois les étoiles du ciel et l’assurance douillette de celles arborées sur les enseignes des établissements de luxe. Voici trois lieux qui misent sur des expériences bien différentes.


Dômes avec vues

Réserver à la dernière minute cet hiver chez Dôme Charlevoix, à Petite-Rivière-Saint-François, relève de l’exploit. Le fil Instagram de l’entreprise, qui a accueilli ses premiers visiteurs en 2018, actionne automatiquement la machine à rêves. Les cinq dômes écoluxueux semblent tout droit sortis d’un fantasme. Au-delà du cadre enchanteur, qu’est-ce qui explique le succès fulgurant de ces logis à flanc de montagne créés avec la firme d’architectes Bourgeois Lechasseur, même si une nuitée s’élève à 295 $ plus taxes ? « C’est une coche plus loin que le glamping, dit Guillaume Genest, copropriétaire. Nous parlons plutôt d’hébergement expérientiel. Nous souhaitons créer des séjours où la destination, c’est l’habitation. »

Tant le spa extérieur et les points de vue sur le fleuve que l’aménagement intérieur — où un foyer, une cuisine et une salle de bain avec plancher chauffant — nous font oublier les parois de toile. On ne s’étonne pas d’apprendre que les réservations vont déjà bon train… pour l’hiver 2022. Un minimum de deux nuitées est exigé pour profiter de l’expérience. Les gens spontanés n’ont-ils donc aucun espoir ? Oui, s’ils repèrent les offres de dernière minute sur les réseaux sociaux. « Avant, nous n’avions jamais d’annulations, souligne Guillaume Genest, mais avec la COVID, nous en avons parfois. Nous les mentionnons sur Instagram et Facebook. Il nous arrive aussi de débloquer des nuitées uniques. »

De nouveaux hébergements seront bientôt inaugurés en mars. À suivre…

Glamping et bien-être

 

Six dômes sont aussi offerts en location toute l’année au Centre de l’Hêtre de Lac-Beauport, ainsi que deux yourtes et un refuge. « Le Centre de l’Hêtre, c’est la combinaison d’une expérience de séjour pour se reconnecter avec la nature — le hêtre, l’arbre — et de ressourcement, résume Marie-Noelle Dolbec, copropriétaire. C’est la raison pour laquelle nous proposons des massages, du yoga… Tous nos hébergements ont aussi des thèmes. »

Mme Dolbec le confirme : l’intérêt pour ce type d’hébergements ne cesse de croître. Ouvert depuis 2017, le centre aura bientôt un nouveau bâtiment d’accueil. Quatre écogîtes seront également ajoutés en 2022. Plus que jamais, les visiteurs recherchent les activités de plein air. La proximité avec les Sentiers du moulin, où il est possible de pratiquer différents sports, constitue un atout de taille.

Parmi les forfaits bien-être proposés, mentionnons le Handpan, qui comprend deux nuitées en yourte ou en dôme, deux soins de sonothérapie de handpan, instrument qui produit des sonorités facilitant la relaxation, l’accès au lac et aux sentiers. Le prix oscille entre 385 $ et 435 $ pour deux (taxes en sus). Une simple nuitée dans un dôme coûte 130 $ ou plus, selon la période.

« Nous sommes dans la forêt, à 25 minutes de la ville de Québec. Nous avons construit notre première maison écologique en 2008 et nous sommes tombés amoureux. Le Centre de l’Hêtre est né du désir de faire profiter de ce lieu magique au plus grand nombre. Nous le redécouvrons à travers chaque personne qui nous visite. »

Des réservations de dernière minute sont parfois possibles en semaine. À noter que le WiFi n’est pas accessible dans les hébergements. Le mot d’ordre : le calme.

Des dômes aux « loftypods »

Impossible pour quiconque s’intéresse aux hébergements atypiques de ne pas avoir remarqué Bel Air Tremblant, qui a accueilli de nombreux instagrameurs au cours des derniers mois. L’engouement pour les dômes et autres petits chalets, dont les minilofts lancés en 2015, ne se dément pas là-bas non plus.

Inaugurée il y a quelques jours, la dizaine de nouveaux « loftypods », petits hébergements résolument modernes, pique particulièrement la curiosité. L’Antarctica compte par exemple deux chambres, deux salles de bain, un sauna privé et un jacuzzi à l’extérieur. Tous ont de grandes baies vitrées. Au total, Bel Air Tremblant loue une trentaine d’hébergements luxueux.

Les prochaines dates disponibles ? « En mars », répond laconiquement Marine Benassaia, assistante de direction. Deux nuits minimum sont exigées.

À surveiller

• À Roxton Falls, en Montérégie, le Camping de l’île est maintenant ouvert l’hiver. On y trouve 170 sites et 7 prêts-à-camper.

• Depuis plusieurs années, le parc national de la Mauricie invite les amateurs de plein air plus douillets à roupiller dans le confort des tentes oTENTik, mais il est aussi possible de planter sa tente au camping de la Rivière-à-la-Pêche (réservations à la perception Saint-Jean-des-Piles, au pavillon de services de la Rivière-à-la-Pêche ou en téléphonant à l’avance au 819 538-3232). 

• Les campeurs peuvent aussi planter leur tente au parc régional du Massif Sud à Saint-Philémon, dans Bellechasse. 

• À noter que les déplacements entre les régions ne sont pas recommandés en ce moment.

 

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.



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