Bloc-notes gourmand

Maryse Deraîche
Cahier Plaisirs

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Nouveautés, événements, activités éphémères… Chaque semaine, le cahier Plaisirs vous fait part d’actualités gourmandes à ne pas manquer.

Épicer son été

 

Basée à Montréal, l’entreprise Kanel se spécialise dans les sels et les épices faits à partir d’ingrédients naturels. Fondée par Kim Wiseman et pilotée par une petite équipe de femmes entrepreneures, Kanel a su se tailler une place de choix dans les armoires à épices des Québécois. Qui n’est pas encore tombé sous le charme du sel d’ail Saint-Graal, du sel aux truffes noires d’été ou celui au citron brûlé ?

Cet été, Kanel propose un ensemble d’assaisonnements gourmet pour BBQ : Été sans fin. Le nouveau coffret, magnifiquement illustré par un soleil se couchant sur des montagnes et se reflétant sur l’eau, contient cinq différents mélanges d’épices élaborés spécialement pour les grillades.

Le Rub caramélisé au café combine les saveurs salées-sucrées en mêlant des piments anchos, des piments d’Alep, du café (provenant des torréfacteurs Moccasin Joe, du territoire mohawk de Kanesatake) et de la cassonade. Quant au mélange Poivre frais salé, il se compose de jeunes grains de poivre vert récoltés à la main au Cambodge qui ont été saumurés avant d’être séchés. Chaleur coréenne sucrée, pour sa part, met le gochugaru à l’avant-plan. Ce piment tout usage est peu piquant, fruité et très colorant ; un incontournable de la cuisine coréenne. Les palais préférant les saveurs du Sud seront servis avec le mélange Poulet frit de la Louisiane biologique : légèrement épicé, un bel équilibre d’herbes parfumées et d’ail et des arômes poivrés. Finalement, un grand classique chez Kanel, Bloc du boucher. Des cèpes purs se mêlent à des grains de poivre noir, à de l’ail et à de gros morceaux de sel de mer pour former un assaisonnement idéal pour les pièces de bœuf.

Petite astuce : le mélange Bloc du boucher remplace parfaitement l’anneau de sel de céleri entourant le rebord des verres de Bloody caesar.

Nouvelle adresse fromagée

 

Après des mois et des mois d’attente, l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) a enfin ouvert, en partenariat avec la Famille du lait, les portes de son tout nouveau bar, Blanc bec. Cette nouvelle adresse, qui a pour mission de faire rayonner le terroir, permettra également au public de découvrir le talent des serveurs-sommeliers de l’ITHQ. Conçu par l’architecte Hélène Fortin, de lg2 Architecture, l’endroit baigne dans la lumière et est encerclé par de grands panneaux de verre. Un long comptoir-bar est surplombé par un luminaire boules de verre. Moderne, épuré et somptueux, le bar est propice aux rencontres chaleureuses après le travail.

Un cellier à fromages, fait sur mesure par Dauphinais, un manufacturier québécois, trône au centre de la place et recèle un bon nombre de pâtes fermes, molles, fraîches ou persillées. Quant à la carte des vins, elle se compose principalement de vins québécois et canadiens, choisis par les sommeliers de l’ITHQ. Des bières locales ainsi que des cocktails à base d’alcool d’ici et d’ingrédients locaux sont aussi offerts.

Toujours dans un souci d’encourager les produits et les artisans d’ici, l’ITHQ a fait concevoir des planches à fromage par René Vachon, un ébéniste québécois. Tout comme les tabliers, qui ont été fabriqués par Caroline Letang, une artisane du cuir d’ici.

Blanc bec, situé au 3535, rue Saint-Denis, à Montréal

Un anniversaire souligné en grand !

Le restaurant Soubois célèbre son 7e anniversaire cette année et, après deux ans de pandémie, les restaurateurs ont décidé de fêter cela avec un nouveau décor et un nouveau menu.

« Nous sentions que le temps était parfait pour faire évoluer le Soubois, raconte Alexandre Brosseau, l’un des partenaires de l’endroit. Nous désirions avoir un espace plus ouvert et plus fluide. Nous avons donc agrandi notre salle à manger, créé un grand bar central, amélioré notre cellier et investi dans un système de son et des jeux d’éclairage extraordinaire », ajoute-t-il.

En plus des rénovations majeures, une nouvelle murale immersive et une série d’installations ont été réalisées par l’artiste pop-surréaliste Jeremy Shantz. Quant au nouveau menu, il est une fois de plus signé par le chef fondateur Guillaume Daly. L’établissement s’étant repositionné comme restaurant-bar cru & grill, sa carte se compose de délices de la mer et de la terre.

De nouveaux plats tels que le tartare de thon rouge à l’avocat et aux échalotes croustillantes et la pieuvre grillée accompagnée de pommes de terre fumées et chorizo font bonne figure aux côtés des plats classiques du Soubois. Le chef ne pouvait certainement pas retirer son risotto aux champignons sauvages et aux truffes de la carte ! Plusieurs plats sont à partager, respectant ainsi la vocation de l’endroit, c’est-à-dire siroter des cocktails entre amis, danser et partager un bon repas. Le Tomahawk de bœuf canadien AAA, accompagné de son chimichurri et d’une sauce au poivre vert (parfaitement exécutée) ainsi que le plateau de fruits de mer en sont de bons exemples.

Soubois, situé au 1106, boulevard Maisonneuve Ouest, à Montréal

L’hyperlocal s’invite au supermarché

Il n’est pas toujours évident de faire son marché de nos jours… Nos intérêts et nos consciences s’élargissent, ce qui demande davantage de recherche sur les étals. Ferme d’Hiver, une jeune entreprise québécoise spécialisée en agrotechnologie, qui rend viable la production hors saison d’aliments frais et cultivés sans pesticides en alliant les savoirs de l’agriculture verticale, l’ingénierie et l’intelligence artificielle, présente son deuxième produit : un pleurote gris haut de gamme.

Et, bonne nouvelle, il est maintenant offert dans les supermarchés IGA et Rachelle-Béry du Québec, et ce, 12 mois par année. Une première pour Ferme d’Hiver, car leur premier produit, les fraises d’hiver, n’est offert que d’octobre à juin. Alors que la popularité pour les champignons gourmets est à son paroxysme, le fait de voir arriver ces produits hyperlocaux et raffinés en supermarché n’est pas surprenant, et fort pratique !

Le pleurote gris de Ferme d’Hiver est cultivé à Saint-Lazare, en Montérégie, par les fermes Amelium, un partenaire. Facile à cuisiner, délicat, au bon goût de noisette, le pleurote gris a une texture veloutée et des notes sucrées. On le reconnaît facilement par son gros chapeau en forme d’entonnoir. Et pour le cuisiner, inutile de le dénaturer, il suffit de couper les champignons (pieds et têtes) pour qu’ils aient une taille régulière, de les saisir à feu vif dans un beurre noisette, d’ajouter une échalote française ciselée, une poignée de persil et de les déguster tièdes. Délicieux !

Pleurotes gris, 9 $ le contenant de 170 g, dans les supermarchés IGA et Rachelle-Béry

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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