Stonehaven Le Manoir: s’offrir la vie de château!

Marie-Claude Di Lillo
Collaboration spéciale
Le manoir historique Stonehaven se démarque par son cachet intimiste.
Photo: Photo fournie Le manoir historique Stonehaven se démarque par son cachet intimiste.

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Le temps des Fêtes vous donne des envies de luxe ? Ou alors d’offrir du luxe à un proche ? Avec la signature Relais & Château, vous courez peu de risques d’être déçu ! Nous vous emmenons au manoir historique Stonehaven, à Sainte-Agathe-des-Monts, l’un des quatre établissements Relais & Châteaux que compte la province.

Situé au coeur des Laurentides et surplombant le lac des Sables à Sainte-Agathe-des-Monts, le manoir Stonehaven en impose avec ses somptueux bâtiments faits de lattes de bois blanches et de pierres des champs datant de 1908. Son hall d’entrée révèle un chaleureux intérieur qui rappelle les demeures cossues du début du XXe siècle. Notre regard se pose sur les antiquités qui composent le décor et qui nous donnent l’impression de remonter le temps.

Tout au bout du couloir, l’ancienne salle de bal au parquet verni apparaît, immense et vide. L’espace d’un instant, il nous semble voir la salle s’animer. Des dizaines de couples vêtus d’habits d’époque apparaissent et se mettent à danser au son d’une musique des Années folles.

Un lieu au riche patrimoine

La visite guidée de l’hôtel nous renseigne sur le passé du manoir et sur l’homme qui l’a fait construire. Douglas McGibbon était un riche entrepreneur montréalais qui avait fait fortune dans l’industrie du caoutchouc dans les années 1900. À l’âge de 35 ans, il contracte la tuberculose et se promet de faire construire un sanatorium au Québec s’il guérit de sa maladie. Remis complètement, il jette son dévolu sur Sainte-Agathe-des-Monts pour son projet et décide du même coup d’y construire la plus spectaculaire maison de la région dans un style écossais. Plus tard, à son décès, en 1930, les Oblats acquièrent la demeure et la gardent jusqu’à la fin des années 1990. Ils la transforment en un lieu de retraite pour leurs frères, ainsi qu’en un sanatorium, en y ajoutant des étages supérieurs. Dernière étape, 2015 : Georges Coulombe achète alors le manoir et ses 140 acres pour en faire un hôtel haut de gamme, tout en promettant d’en restaurer la magnificence d’antan.

C’est dans cet hôtel historique de 34 chambres, entouré de jardins italiens, que la route des Relais & Châteaux s’arrête, pour permettre aux visiteurs de vivre une expérience unique.

Service personnalisé

Le maître de maison, titre propre aux Relais & Châteaux, Marie-Josée Denis, nous apprend qu’elle dirige l’hôtel. La petite équipe, sous sa direction, est composée d’une concierge Clé d’or (voyant à nos moindres caprices), un maître d’hôtel, un valet qui est aussi ambassadeur de l’endroit, ainsi qu’une responsable de l’accueil. « Nous voulions devenir un hôtel-destination, car on savait qu’on avait un petit joyau. On a rodé ainsi l’équipe et on est devenu l’an passé un Relais & Châteaux. Ici, on ne fait pas de l’hôtellerie, mais de l’hospitalité ! »

L’hôtel, qui se démarque par son cachet intimiste, comporte aussi une piscine et un petit spa devant l’hôtel, ainsi qu’un hammam caché dans un ancien caveau à légumes du manoir. Une maison de beauté dirigée par un esthéticien de renommée mondiale, Felix Forrest, complète les attraits de l’endroit.

Gastronomie d’exception

Le manoir ne pourrait revendiquer le titre prestigieux de Relais & Châteaux s’il ne proposait pas une expérience gastronomique d’exception. C’est sous la direction du chef Éric Gonzalez, qui a déployé ses talents culinaires dans les plus grandes tables de Montréal, que le restaurant Stonehaven propose une carte des plus raffinées. Le chef allie les bases de la cuisine française à la fraîcheur des produits locaux avec le génie créatif d’un artiste de haut niveau. « Je propose une cuisine d’émotion, qui fait partie de l’expérience souhaitée au Stonehaven. Ce qui est important, c’est que les gens se souviennent de leur repas comme de leur séjour », affirme-t-il avec humilité.

Le menu dégustation, décliné en 5 ou 7 services, nommé « Les arts de la table », est une découverte pour les sens. Les accords en vins proposés sont aussi surprenants. Un des attraits à visiter est d’ailleurs sa magnifique cave, qui fait honneur à la réputation de l’hôtel.

« Chaque Relais & Châteaux est une perle ancrée dans son écrin et propose une expérience basée sur son lieu, son histoire, sa gastronomie du terroir et son hospitalité », conclut la maîtresse des lieux.

L’Association Relais & Châteaux a été créée en France en 1954. Elle regroupe 580 hôtels et restaurants indépendants d’exception dans plus de 65 pays sur 5 continents. Au Québec, on compte 4 Relais & Châteaux, trois hôtels (l’auberge Saint-Antoine et les manoirs Stonehaven et Hovey) ainsi qu’un restaurant, l’Europea de Jérôme Ferrer.

Ce contenu spécial a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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