De la musique traditionnelle dans un cadre enchanteur

Magdaline Boutros Collaboration spéciale
Le quatuor féminin suédois Kongero fera le voyage jusqu’aux abords de la Richelieu.
Photo: Sara Bjorkegren Le quatuor féminin suédois Kongero fera le voyage jusqu’aux abords de la Richelieu.

Ce texte fait partie du cahier spécial Été

Un village patrimonial. Un quai qui se transforme en scène. Des passionnés de musique. Et des milliers de festivaliers qui embrassent, le temps d’une longue fin de semaine, la musique traditionnelle sous toutes ses formes. Une formule qui a fait le succès du festival Chants de vielles depuis maintenant 14 ans et qui revient une nouvelle fois cette année les 29-30 juin et le 1er juillet dans le village de Saint-Antoine-sur-Richelieu, en Montérégie.

Si vous entendez des airs de chants traditionnels résonner sur les eaux de la rivière Richelieu cet été, c’est que vous n’êtes pas loin du festival Chants de vielles. Aux côtés des spectacles et représentations musicales plus conventionnels, ce festival, porté à bout de bras par une poignée de bénévoles passionnés, offre une kyrielle de propositions originales qui ne peuvent que charmer. Ainsi, après avoir réservé votre place sur un bateau-dragon, des maîtres à chanter vous amèneront voguer sur la rivière Richelieu pour entonner des « chants de rivières ».

Vous aimez mieux garder vos deux pieds bien au sec ? Pourquoi ne pas pousser la chansonnette lors d’une promenade à pied dans la campagne environnante ? Ou encore participer à un grand tintamarre qui se déroulera dans les rues de Saint-Antoine-sur-Richelieu, avec comme point d’orgue un grand banquet populaire en présence d’échassiers ? « Ce sont des expériences vraiment uniques », pointe Nicolas Boulerice, président du festival, qui est aussi chanteur et multi-instrumentiste au sein du groupe de musique traditionnelle Le Vent du Nord.

Comme tout bon festival de musique qui se respecte, Chants de vielles offre également toute une série de spectacles. En tout, une cinquantaine de concerts sont présentés en trois jours. « La musique traditionnelle, c’est vraiment un milieu très vivant. Et notre carré de sable, c’est le monde entier », mentionne Nicolas Boulerice.

Lorsque Le Vent du Nord part en tournée, le groupe ramène souvent dans ses bagages le nom de quelques groupes internationaux qu’il souhaiterait inviter à Chants de vielles. Cette année, le quatuor féminin suédois Kongero et le groupe français Super Parquet feront le voyage jusqu’aux abords de la Richelieu. Quant aux artistes québécois, Les poules à Colin, PylawaK et Michel Faubert seront, entre autres, de la partie. Le groupe Le Vent du Nord lancera également son nouvel album et présentera un spectacle en compagnie du groupe De Temps Antan. Et tout ça, dans le cadre d’un rassemblement qui réserve une place de choix à la vielle à roue, un instrument à clavier actionné par une manivelle qui permet de contrôler un archet sur un violon. « On lui garde une place particulière parce que c’est par lui qu’on peut faire ce lien entre ce qu’est la musique traditionnelle aujourd’hui, c’est-à-dire quelque chose de vivant et d’actuel, et ce que ça a déjà été. »

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

Chants de vielles

29, 30 juin et 1er juillet. Billetterie: 450 909-0940.

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