Le génie québécois au service du développement durable

«C’est ensemble, en collaborant avec les forces vives de nos collectivités, que nous changerons réellement les choses», écrit l'autrice.
Photo: iStock «C’est ensemble, en collaborant avec les forces vives de nos collectivités, que nous changerons réellement les choses», écrit l'autrice.

L’an dernier, des centaines de milliers de Québécois ont marché dans les rues pour exiger de leurs dirigeants des actions plus affirmées quant aux enjeux environnementaux. Depuis des années déjà, les scientifiques travaillent à nous conscientiser quant à l’impact de l’activité humaine sur notre environnement.

Les ingénieurs font partie de la solution. En tant que spécialistes des sciences appliquées, ils ont les compétences pour trouver des solutions innovantes qui contribueront à réduire l’impact de l’activité humaine sur l’environnement et à nous rendre collectivement plus résilients. Le savoir accumulé au cours des dernières années démontre qu’il existe des solutions pour réduire l’empreinte de nos projets d’infrastructure et autres.

Certains de nos membres se sont d’ailleurs regroupés récemment afin d’exprimer leur désir collectif de voir leur profession s’engager à cet effet. Nous sommes d’accord, et c’est pourquoi dans le cadre de notre assemblée générale, qui aura lieu le 24 septembre, l’Ordre des ingénieurs du Québec présentera à ses membres des engagements concrets en matière de développement durable.

Ces engagements sont de deux ordres.

 

Premièrement, l’Ordre interviendra par sa voix. Nous contribuerons activement à mettre à jour les lois, normes et règlements touchant notre expertise ; à collaborer avec les organismes concernés pour que nos membres aient accès à une formation adéquate et continue en matière de développement durable et des meilleures pratiques ; et valoriser et faire la promotion de telles pratiques dans l’espace public et via nos différents canaux de communication.

Deuxièmement, notre organisation posera des actions concrètes. Cela commercera, entre autres, par l’établissement de cibles à atteindre et un suivi rigoureux des résultats ; la mise en place de politiques et de règlements internes ; et une organisation du travail visant à incarner le changement auquel nous voulons contribuer.

Après tout, le code de déontologie de l’ingénieur est un rappel constant de leurs responsabilités :

« Dans tous les aspects de son travail, l’ingénieur doit […] tenir compte des conséquences de l’exécution de ses travaux sur l’environnement et sur la vie, la santé et la propriété de toute personne. »

Expertise

 

Alors que nos gouvernements planchent sur des plans de relance économique et les grands projets d’avenir de notre société, nous savons que plus que jamais, notre expertise peut et doit être mise à profit.

Nos membres sont détenteurs de connaissances, d’expertises et d’un bagage d’expériences variés, directement applicables au plus grand défi auquel fait actuellement face notre société. Je suis convaincue que les ingénieurs répondront présent et qu’ils contribueront à la hauteur de leur immense potentiel à bâtir la société dont ils rêvent pour leurs enfants. Leur ordre professionnel sera aussi là pour les outiller et les soutenir dans leur pratique professionnelle. C’est ensemble, en collaborant avec les forces vives de nos collectivités, que nous changerons réellement les choses.

Ce texte fait partie de notre section Opinion qui favorise une pluralité des voix et des idées en accueillant autant les analyses et commentaires de ses lecteurs que ceux de penseurs et experts d’ici et d’ailleurs. Envie d’y prendre part? Soumettez votre texte à l’adresse opinion@ledevoir.com. Juste envie d’en lire plus? Abonnez-vous à notre Courrier des idées.

À voir en vidéo