L’aumône de quelques mots en français
Cole Caufield adore la ville de Montréal et le Québec, paraît-il. Et il a bien raison. Surtout que le lucratif contrat qu’il vient de signer pour les huit prochaines années avec le Canadien de Montréal ne gâche rien. Sauf qu’au salaire qu’il gagne pour vivre ici, ne pourrait-on pas espérer qu’il nous fasse à l’occasion l’aumône de quelques mots en français quand il s’adresse au public francophone ? Ce ne doit pas être si difficile, après tout. À une autre époque, plusieurs joueurs anglophones du Canadien pouvaient même soutenir sans mal une conversation en français. On ne lui en demande pas tant, bien sûr. Juste un bonjour et un merci de temps en temps, par politesse et aussi par respect pour les amateurs qui payent le gros prix pour le voir jouer. Et si cela se trouve, les journalistes francophones qui se ruent sur lui pour l’interviewer pourraient l’aider un peu en lui rendant la pareille. Par exemple, en le remerciant chaleureusement en français pour l’entrevue qu’il leur a donnée […]. En terminant, rêvons… C’est fou ce que lui et ses coéquipiers anglophones pourraient faire pour le rayonnement du français chez les jeunes s’ils s’en donnaient la peine.