Fini la traduction à l’Université d’Ottawa

Le couperet est tombé : l’Université d’Ottawa vient d’annoncer la « suspension » (lire : l’abandon) de ses programmes de traduction. L’université est située à deux pas du plus gros donneur d’ouvrage, l’administration fédérale, où la traduction se fait vers le français dans une proportion de 90 %.

L’Université, qui se dit « fermement engagée à l’épanouissement de la francophonie », forme des traducteurs depuis 1936. Son École de traduction et d’interprétation proposait des formations aux trois cycles d’études et un programme destiné aux futurs interprètes de conférence. Elle avait tous les atouts en main pour faire des études en traduction et en interprétation un domaine d’excellence.

La traduction est une profession qui fait vivre 17 750 traducteurs, terminologues et interprètes, dont la moitié au Québec, selon les données du dernier recensement de Statistique Canada.

Étrangement, les universités du Québec qui ont fait la promotion de leurs programmes de traduction ont vu bondir les demandes d’admission.

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