François Legault, le calculateur
Dans sa chronique du 26 avril intitulée « Le semeur de cynisme », Jean-François Lisée soutenait l’idée que François Legault était devenu cynique le jour de son accession au pouvoir, quand il a abandonné son projet de mesures visant justement à lutter contre le cynisme en politique. D’autres estimeront plutôt que cette transition remonte à sa dernière élection, quand il a soutenu le 3e lien pour couper l’herbe sous le pied du PCQ, en sachant déjà qu’il serait abandonné quelques mois plus tard. Mais au vu de tous les renoncements et changements de cap qui ponctuent sa carrière politique, je proposerais plutôt l’idée que François Legault ne s’est jamais senti lié par ses promesses et ses engagements électoraux, n’y croyant peut-être même pas, se contentant de les formuler au goût de son auditoire du moment, ce qui pour lui s’apparente à du pragmatisme. On attend le prochain ouvrage de M. Lisée : Le calculateur.