Entre fusils de chasse et armes de guerre
Faut-il s’étonner que nos législateurs, non étrangers aux pommes de discorde, peinent autant à différencier bananes et oranges, laissant deviner une influence nocive pérenne des lobbies manufacturiers ? L’industrie de guerre est probablement l’une des plus lucratives dans le monde. […] La chasse à l’arbalète, elle, tire grande fierté et grande satisfaction d’une seule flèche, et non la vidange d’un chargeur de 15-30 balles. En revanche, la guerre comme art de la mort montre moins de compassion envers les hommes que ces derniers envers les animaux. Quant à leurs armes, les forces armées du monde, et l’OTAN, en définissent très bien les normes. Si on parle de chasse et non de guerre, serait-il plus facile et logique d’avoir une description acceptable d’un fusil de chasse aux fins de la loi ? Au lieu de passer par un étiquetage et un tri des armes qui tombent en dehors de la chasse sportive, ce qui ne peut qu’agiter un drapeau rouge face aux lobbys et aux clubs de tir.