Qui sont les plus cyniques?

Qui sont les plus cyniques ? Les électeurs qui se méfient des politiciens ou les politiciens qui se moquent des électeurs par leurs incohérences ? Depuis des mois, nous affrontons un déluge de mauvaises nouvelles, de promesses non tenues et d’incurie de la part de la classe politique.

Au fédéral, la Chine torpille notre démocratie, le premier ministre est empêtré dans du copinage indécent avec les membres de la Fondation Trudeau et il est incapable de se résoudre à mettre sur pied une commission d’enquête. La nouvelle loi sur les langues officielles se fait toujours attendre, des services essentiels sont entravés par une grève de la fonction publique, les compagnies ferroviaires ne sont toujours pas mises au pas, et dans la charte des voyageurs, le gouvernement a oublié d’inclure les aéroports qui sont de sa seule responsabilité.

Au Québec, le premier ministre brise ses promesses les plus solennelles en affichant un réel mépris envers ses opposants. Les maternelles 4 ans (François Legault avait mis son siège en jeu), les maisons des aînés, la réforme du mode de scrutin, les tarifs d’Hydro-Québec et le très « important et nécessaire » troisième lien entre Québec et Lévis sont des engagements rompus avec légèreté.

Et dans nos deux capitales, la transparence, qui est une valeur importante dans nos démocraties, est tout simplement laissée au placard.

 

La population n’a-t-elle pas d’autre option que le cynisme ? Cette façon de penser et d’analyser la politique lui est imposée par ses propres dirigeants.

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