Le faucon «sick»
Une perle récente, dans la section Idées, traitait du risque de penser, pourtant bénéfique à tous discours. Nietzsche aurait-il pu dire : « Mieux parler est aussi mieux penser », alors que langue et société font corps pour afficher notre culture propre ? Il semble que l’écriture au Québec ne subisse pas autant les affres d’une langue parlée qui s’éloigne de plus en plus d’une pensée cohérente et profonde. […] La publicité gouvernementale du faucon pèlerin « sick » semble plus traduire le mal du français parisien que celui d’un joual québécois au zénith d’une acceptabilité sociale confuse. À bien y penser, que peut nous réserver l’introspection alors que l’État et notre hantise de la langue anglaise peuvent tout expliquer ?