La langue des faucons

Cher Jean-François Roberge,

Depuis longtemps amoureux des faucons et de la langue française, oiseaux rares en Amérique, je tiens à dire chapeau ! à qui (singulier ou pluriel) a eu l’éclair de génie de lier leur beauté et leur fragilité en cette époque d’expéditive « efficacité ».

Vous brassez la cage, et c’est une excellente chose : ne serait-ce que pour nous rappeler que ni les faucons ni le français ne peuvent trouver là l’espace où déployer leurs ailes et leur vitalité.

Please (oups !), ne vous laissez pas décourager par ceux et celles qui vous reprochent cet heureux électrochoc, on a tous et toutes besoin d’être secoués par rapport au déclin que trahissent trop souvent nos paroles et nos mots.

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