Prendre part à la réconciliation avec les peuples autochtones
Que ce soit en raison de notre milieu socioéconomique, de notre éducation ou de nos fréquentations, nous grandissons tous avec des préjugés. Parfois, ils sont si profondément ancrés en nous que nous en sommes pratiquement venus à les considérer comme des faits avérés. Si nous n’avons point à rougir d’avoir été ainsi contaminés, il revient à chacun de nous de parvenir à les repérer et à s’en affranchir. Car les préjugés ont l’insidieux pouvoir de se répandre (particulièrement à l’ère des réseaux sociaux) et de stigmatiser ceux qui en font l’objet ; malheureusement, trop souvent, certaines personnes n’en mesurent les effets délétères que lorsqu’elles en sont elles-mêmes victimes. Mais mieux vaut tard que jamais.
Depuis plusieurs années maintenant, nous sommes davantage au courant des préjudices qu’ont vécu et que vivent encore les peuples autochtones. Déjà que nous étions informés du fait que des terres leur avaient été enlevées (territoires non cédés), voilà qu’on en apprend davantage sur les sévices infligés et les traumatismes laissés par les pensionnats pour Autochtones, quand ce ne sont pas les préjudices qu’ils subissent encore aujourd’hui, notamment au sein de notre système de santé, ou en ce qui concerne le difficile accès à l’eau potable en 2023 !
L’Université Laval propose justement un cours en ligne gratuit intitulé « La santé des peuples autochtones : déterminants sociaux de la santé et mobilisation communautaire ». C’est un bon moyen de s’informer et de mieux comprendre le passé comme le quotidien de ces peuples, pourtant si près de nous, mais dont on cerne mal les enjeux auxquels ils font face.