Insécurité routière

Bien que le comportement des automobilistes soit responsable d’une bonne partie du problème, il y a plus. L’école de mes fils, dans le quartier Saint-Henri à Montréal, est située entre les rues Saint-Antoine et Saint-Jacques, deux « autoroutes » où les gens roulent souvent à plus de 70 km/h.

Or, la ville octroie de nombreux permis de construction tout autour de l’école, sans même l’avertir lorsqu’un entrepreneur devra fermer la rue de l’école ! Un bon matin, en décembre dernier, les cinq autobus scolaires et les nombreuses navettes ne savaient plus où déposer les enfants. Réponse de l’entrepreneur ? « On paie mille dollars par jour pour pouvoir barrer la rue, on fait ce qu’on veut ! »

Ou encore, un entrepreneur ferme un trottoir menant à l’école... de 7 h 30 à 8 h 30, soit l’heure précise où les enfants doivent y passer. Et là, des dizaines d’enfants traversent la rue Saint-Jacques entre deux intersections, au péril leur vie. Réponse de l’entrepreneur ? « On l’a juste fermée pour une heure, il n’y a pas de quoi paniquer ! » Oui, la seule heure où c’était problématique.

Est-ce que ce serait si compliqué d’ajouter des clauses dans les permis obligeant les entrepreneurs à respecter les horaires des écoles ? La Ville doit mieux encadrer les permis et travaux dans les zones scolaires, et ça presse !

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