Comment protéger les piétons?
Quand j’étais enfant, en passant dans un village du Maine pour arriver au bord de la mer, mon père s’est fait arrêter pour avoir roulé à 27 milles à l’heure dans une zone de 25. Contravention salée. Plusieurs Québécois ont eu le même traitement. Le mot s’est passé et tous ont respecté la limite. Encore aujourd’hui, le policier de ce village intercepte les fautifs.
Non, les Américains et les Ontariens ne sont pas plus polis ou de meilleurs citoyens que les Québécois parce qu’ils arrêtent aussitôt qu’on met le pied sur un passage piétonnier. Ils sont seulement soumis à une pluie de contraventions aussitôt qu’une nouvelle loi est mise en place. Pour changer des habitudes, il faut sévir.
C’est le laxisme des policiers qui fait qu’à Montréal, on grille les feux rouges beaucoup plus qu’ailleurs, qu’on fait des excès de vitesse et qu’on ne respecte pas la signalisation. Et malheureusement, une fillette de 7 ans et 49 piétons sont décédés en 2022. Je suis tellement triste, mais aussi très en colère contre le SPVM.
Et on essaie plutôt de trouver de multiples moyens de protéger les piétons, en inventant des façons de plus en plus compliquées et coûteuses au lieu de faire des blitz d’interventions policières.