Une affaire d’impartialité
Monsieur le Recteur de l’Université d’Ottawa,
La désinvolture avec laquelle vous traitez les commentaires du professeur Attaran fait peine à voir. Il ne s’agit, dans ce cas, ni de liberté d’expression ni d’un compte Twitter privé hors de votre responsabilité. Il s’agit, plus fondamentalement, du devoir pour un professeur d’être impartial envers ses étudiants.
Comment les étudiants québécois francophones inscrits aux cours donnés par ce professeur peuvent-ils espérer un traitement juste de sa part ?
La réponse est qu’ils ne peuvent pas raisonnablement s’attendre à un tel traitement. Ses propos brisent le lien de confiance qui doit exister entre un professeur et ses étudiants. Et à cet égard, vous avez tout le pouvoir d’agir.