Une saga déconcertante
Depuis le début de cette saga du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM), je suis totalement décontenancée. Depuis quand un président de conseil d’administration se pointe-t-il tous les jours sur les lieux de travail d’un directeur ? Son rôle est d’administrer la structure de l’ensemble, de voir à ce que l’argent soit bien géré, que si de nouvelles nominations dans des départements doivent être entérinées, il doit prendre l’avis de la direction qui elle voit, sait, comment fonctionnent les divers départements.
Diriger n’est pas une mince tâche, il n’est pas donné à tout le monde d’avoir le panache et la compétence voulus pour donner la grande notoriété acquise par le MBAM depuis 17 ans.
J’ai souvenance, jadis, d’un musée quasi endormi, qui accueillait davantage de connaisseurs d’art que de visiteurs, avides de découvrir des expositions saisissantes de beauté et de nouveautés.
Diriger, c’est souvent impo-ser une vision, qui n’est pas sans parfois heurter certains tempéraments susceptibles; ces heurts doivent être réglés à l’interne.
Ce cafouillis n’incite personne à renouveler sa carte de membre, ni à faire le moindre don, si petit soit-il…
Au plus vite, une enquête pour donner au public québécois une vraie réponse à toutes les zones d’ombre…
Il faut redonner au Musée l’aura que lui a donnée Madame Nathalie Bondil.