Une analogie

De par le fait que deux fillettes musulmanes ont été approchées par une enseignante voilée (voir Le Devoir : « Des exemples du prosélytisme », 3 mars) en vue de les interpeller pour devenir de meilleures musulmanes, je trouve que cela illustre bien ce qui se passait avec les religieuses des années 1950 ! C’est par une religieuse qui m’approchait pendant les récréations, et qui me disait que Dieu m’appelait, que j’ai été détournée de l’humain pour tomber dans l’illuminisme religieux, me faisant perdre l’intérêt pour les études et, ma jeunesse !

À l’époque, beaucoup de filles à la fin de la onzième année étaient rencontrées par l’aumônier pour discerner leur vocation ; c’est ainsi que beaucoup d’entre elles sont entrées en communauté pour en sortir vingt ans plus tard ! Je pense que bien des gens ne réalisent pas l’effet que cela peut avoir sur des jeunes souvent influençables. Les fillettes ont parlé, mais moi je n’avais pas dit à mes parents. Il y a des enfants approchés, mais qui n’osent pas le dire. Si la cour n’en tient pas compte, est-ce que le même phénomène ne pourrait pas se reproduire, cette fois par la religion musulmane ?

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