Du gaz dans les écoles?

Avant 2001, Hydro-Québec offrait le tarif BT, pour tarif bi-énergie. Cela permettait entre autres aux bâtiments institutionnels subventionnés par le gouvernement (écoles, universités, hôpitaux, etc.) disposant de deux types d’installations de chauffage (une à l’électricité et l’autre au gaz ou au mazout) de profiter, hors des périodes de pointe, d’un coût du kilowattheure particulièrement avantageux. Comme les périodes de pointe étaient rares, ces établissements fonctionnaient presque exclusivement à l’électricité pour le plus grand bien de leur budget et de… la planète, puisque l’hydroélectricité n’émet pratiquement pas de GES. [...]

Ce tarif fut abrogé en 2001. Toujours est-il que cette abrogation força, notamment les commissions scolaires, à recourir à des combustibles fossiles générant ainsi des dégagements annuels de plus de 100 000 t de GES (l’équivalent d’environ 40 000 autos), assortis de dépenses additionnelles de 100 millions. On voit aujourd’hui qu’il y avait aussi les risques sous-évalués que comporte toute combustion…

À voir en vidéo