Un maître est mort
Combien de maîtres poursuivront l’oeuvre de Paul Gérin-Lajoie dans les institutions d’enseignement du Québec ? La question se pose, car s’il y a unanimité pour rendre hommage à ce grand homme, le père de l’institution scolaire moderne québécoise, qui se voulait démocratique et ancrée dans de profondes valeurs humanistes, on ne peut qu’être étonné, voire choqué que le premier ministre et son ministre de l’Éducation se prétendent ses héritiers. Comme le dit si bien Pierre Boucher, on désire que « la réforme engagée ne soit ni ralentie ni compromise ». Or, depuis des années, ce gouvernement du PLQ non seulement la compromet, mais en détruit les assises mêmes. Il faut de toute urgence permettre aux maîtres d’instruire et d’éduquer.