UQTR: réagir avant qu’il ne soit trop tard
Présentement, Trois-Rivières vit un des plus grands lockouts de son histoire : 444 professeurs, pas uniquement des enseignants, ont été jetés à la rue par son employeur, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
Ce dont il faut aussi se rendre compte, c’est que 444 professeurs, c’est l’équivalent de 444 PME, qui engagent et font vivre plusieurs personnes, des étudiants et des professionnels de recherche et technique, en moyenne 4 à 6 personnes, parfois une douzaine ! C’est immense pour la région, surtout que ce lockout n’est pas justifié au dire de la ministre et de l’ensemble de la population. C’est la ville de Trois-Rivières qui va longtemps subir les contrecoups de cette décision incohérente et déplorable.
Ce que je ne comprends pas, c’est que le maire, Yves Lévesque, ne soit toujours pas sorti au nom de ses concitoyens pour signifier son désaccord et les innombrables torts que cela cause à la ville de Trois-Rivières. Non, nous avons plutôt vu le maire Lévesque aller chercher sa carte du Parti conservateur… Il faut réagir avant qu’il ne soit trop tard ! L’économie du savoir est en grande partie responsable de la force de Trois-Rivières, et nous avons besoin de dirigeants qui voient plus loin que la colonne de chiffres.