Abolir la liberté conditionnelle
Un long débat sur l’importance de la liberté conditionnelle a été lancé afin de mesurer les effets de celle-ci sur les détenus provisoires remis en liberté. Il semble peu approprié de s’attarder sur cela puisqu’il faudrait davantage se pencher sur les moyens qui permettraient une réhabilitation optimale des détenus.
Une récente étude dirigée par le système judiciaire canadien affirme que les personnes marginalisées sont incapables de se conformer aux demandes faites par les tribunaux. Ce qui confirme que les ex-détenus ne bénéficient pas efficacement de la remise en liberté ; cela ne représente en aucun point une solution.
En les libérant conditionnellement, on ne les réhabilite pas ; on ne fait que les jeter dans la société où on s’attend d’eux qu’ils deviennent miraculeusement autonomes et qu’ils abandonnent leurs anciennes habitudes. Par conséquent, ils n’ont pas de ressources et doivent se débrouiller seuls. Cela diminue inévitablement les chances des ex-détenus de s’en sortir et, en définitive, le problème reste le même. On devrait plutôt les guider vers des organismes qui les prendront en charge, qui s’attarderont à leur cas et à leurs besoins afin de véritablement leur permettre de se sortir des difficultés qui les ont menés en prison.