D’armes, de chiens et de propriétaires
Je trouve malheureux que la mairesse Plante ait emprunté, dans la saga des pitbulls, une démarche trop apparentée à celle du président Trump.
Dans ce dernier cas, le président des États-Unis et la NRA ne remettent jamais en cause les armes et leur pouvoir destructeur ; ils rejettent plutôt la responsabilité sur le propriétaire ou l’utilisateur de tels engins de mort.
Soutenant qu’« il y a des propriétaires qui ne devraient pas avoir de chiens », madame Plante se trouve à ne pas tenir compte de la dangerosité des pitbulls et de semblables. Quel que soit l’état mental de la personne propriétaire d’un chien, le fait d’avoir un caniche représente un risque d’accident nettement moins sérieux que celui de promener un chien réputé dangereux.
Le cas récent arrivé sur la Rive-Sud illustre une nouvelle fois que deux caniches lâchés lousses demeureront toujours moins dangereux qu’un seul pitbull laissé en liberté.