L’attitude de la majorité «de souche»

Le texte de Mathieu Roy (« Pas de congé férié pour les démagogues », Le Devoir, 28 juin 2017, page A7) illustre précisément le problème. Il nous annonce qu’on « devrait continuer de faire une place aussi généreuse à la diversité » comme si celle-ci n’était pas naturellement une des caractéristiques de la société québécoise. De plus, il nous dit qu’il y en a même eu amplement cette année. Cette attitude, c’est-à-dire que c’est à la majorité « de souche » à décider la quantité et rôle des diverses communautés dans le défilé, voire dans la société québécoise, est précisément ce qui était représenté par ces jeunes qui poussaient les chars.

La solution à tout ce malaise en passant ne peut pas être plus simple : inclure des représentants des diverses communautés dans l’organisation. C’est-à-dire, démontrer une vraie volonté de représenter le Québec d’aujourd’hui, pas voir l’inclusion comme une allocation à gérer.

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