Un geste qui sauve des vies
Au moment où vous lisez cette lettre, des millions de personnes, au Yémen, au Nigeria, au Soudan et en Somalie, cherchent désespérément de quoi manger. Des guerres fratricides, soutenues parfois par l’Occident, les empêchent de cultiver la terre et les chassent de leurs villages. On parle ici de 30 millions de personnes, enfants et femmes surtout, menacées de mourir de faim dans les prochains mois. Presque la population canadienne.
Je sais, il y a tant de bonnes causes bien plus près de nous. C’est loin, l’Afrique ! Et pourtant, quand nos soeurs et frères humains ont souffert de la faim, des guerres, des catastrophes dites naturelles, nous avons répondu présents ! Nous l’avons fait pour l’Éthiopie, pour Haïti, pour les réfugiés syriens. Aujourd’hui, ce sont les enfants, les femmes, les vieillards, les pères de famille de quatre pays martyrisés qui ont besoin de nous.
Le gouvernement canadien a annoncé — plutôt discrètement — qu’il doublerait les dons des Canadiens d’ici au 30 juin. Avec 90 $, les organismes sur le terrain peuvent nourrir une famille de huit personnes durant six mois. Il faut agir maintenant !
Je vous invite à donner généreusement aux organismes québécois présents dans les pays qui souffrent de la guerre et de la famine. Vous les retrouverez sur le site de Association québécoise des organismes de coopération internationale.
Merci d’être présents et solidaires.