Les fruits et légumes du «Devoir»

Dans notre village, où Le Devoir est distribué au compte-gouttes à l’épicerie du coin, je conserve précieusement mes anciennes copies au bénéfice des jardinières locales. Une de celles-ci m’a affirmé, dur comme fer de sarcleur, que le papier et l’encre utilisés pour l’impression du Devoir n’a pas son pareil comme couche anti mauvaises herbes sous la terre meuble des potagers. Des tests empiriques conduits au cours des ans par ces passionnées d’horticulture auraient ainsi relégué au bac de recyclage les copies papier des autres journaux et circulaires du Publisac. Mon Devoir fertilise mon intelligence tous les jours et nourrira mon corps en fruits et légumes grâce à la seconde vie qu’il aura l’été durant. Étrange légende villageoise s’il en est une ! Qu’en pensent vos chroniqueurs en horticulture ?

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