Dans sa réponse à la libre opinion (passablement outrancière, je l’accorde) d’André Lamoureux du 29 mai, Michel Seymour (« Des Juifs bolcheviques aux gauchistes islamistes ») n’hésite pas à ranger Fatima Houda-Pepin parmi les propagateurs de la « paranoïa xénophobe » dans notre société. Il semble malheureusement que la décence la plus élémentaire ne soit plus de mise de nos jours quand vient le temps de faire valoir son point de vue. Je ne partage pas nécessairement les idées politiques de Mme Houda-Pepin, mais l’engagement de cette personne, notamment en faveur de la promotion des droits des femmes, me paraît devoir mériter le respect. Il serait grand temps de réintroduire un peu de l’esprit des Lumières dans un débat public où l’abject s’invite de plus en plus souvent. Pour l’heure, hélas, beaucoup d’ampoules sont grillées au plafond.