Vie de chat
Ce matin, par la fenêtre de derrière, j’ai vu un chat assis sur la chaise de ma galerie. Il m’a regardée tranquillement puis a décidé de partir. Il s’est levé, a traversé la cour enneigée, puis a sauté souplement sur la clôture haute d’au moins cinq pieds. Celui-là, je ne le connaissais pas. D’autres fois, c’est le chat noir et blanc du voisinage qui vient, ou encore le gracile chat moucheté de quelque maison plus loin dans la ruelle. Quant à ma chatte, elle sort, parfois par-derrière pour revenir par en avant, parfois l’inverse. Où va-t-elle ? Je ne le sais pas, elle vit sa vie de chatte. La vie de la ruelle. C’est tout cela que veut interdire le maire Coderre ? Plus de chats dehors, sinon attachés ?