Revitalisation culturelle

« La langue, la culture, le développement social et politique sont indivisibles dans la réalisation des droits de la personne et de l’autodétermination des peuples autochtones. » Cette phrase est tirée d’un article de madame Katsi’tsakwas Ellen Gabriel paru dans Le Devoir du 12 janvier. Je suis admiratif et me sens solidaire de ce mouvement pour la libération, la reconnaissance, l’épanouissement des communautés autochtones, qui, sans être nouveau, prend un nouvel essor dans des événements comme la Commission de vérité et réconciliation, Idle No More… et qui se manifeste, entre autres, dans des personnes comme madame Gabriel, Nicole O’Bomsawin, Samian, Ghislain Picard et combien d’autres représentantes et représentants des premiers peuples.

Tout en souhaitant que se poursuive et s’intensifie chez ces derniers cette (re)découverte de leur dignité et de tout ce que cette dernière suppose de liberté et de respect de leurs propres caractéristiques, j’aimerais bien retrouver davantage chez les Québécoises et les Québécois cette ardeur à défendre leur langue, leurs talents culturels ainsi que cette volonté de reconnaître leur originalité, chez eux et elles d’abord, et de la faire rayonner dans le large spectre de ce monde d’aujourd’hui à la fois unifié et très diversifié.

Le réveil des peuples autochtones pourrait-il susciter pareil engagement chez le peuple québécois ? C’est à souhaiter grandement. Il ne s’agirait que de vivre à plein le contenu de la phrase de madame Gabriel.

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