Le Canada doit soutenir l’éducation des plus pauvres

Selon un rapport récent de l’OCDE, notre pays est le plus instruit au monde car 53 % des adultes ont un diplôme postsecondaire. Et comme attendu, les plus instruits ont meilleur salaire et meilleure santé.

 

À la queue du palmarès, les pays pauvres se sont tout de même améliorés puisqu’il y a 15 ans, 108 millions d’enfants en âge de fréquenter l’école primaire n’y sont jamais allés. Maintenant, c’est 57 millions.

 

Mais qui sont ces enfants ?

 

Des garçons, et encore plus de filles, des enfants handicapés par la guerre, aveugles ou malades par carences alimentaires ou infections, des enfants vivant dans l’extrême pauvreté, ou simplement des enfants habitant des régions « éloignées », des régions comme en montre la série documentaire Chemins d’école, chemins de tous les dangers.

 

Heureusement, soutenus par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME), une soixantaine de gouvernements de pays pauvres ont développé un plan d’éducation et ont doublé, voire triplé la part de leur propre budget national pour l’éducation. Pour faire le travail de soutien, le PME requiert lui-même des dons. Et le Canada doit déterminer le sien.

 

En proportion de son PIB, la juste contribution du Canada au PME serait de 30 à 50 millions de dollars par année, c’est-à-dire environ 1 % du budget canadien dédié à l’aide internationale… 1 % pour appuyer sur le levier extrêmement puissant qu’est l’éducation.

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