Lettre - Emplois insoutenables
Alors que dans presque tous les pays où l’énergie nucléaire est utilisée comme source d’électricité, la population descend dans les rues pour demander son démantèlement, nous assistons au cœur du Québec à des manifestations pour conserver cette source d’énergie et les lucratifs emplois qui y sont liés. Et s’il n’y avait pas de centrale nucléaire à Bécancour et qu’il serait proposé d’en construire une, la même population et ses élus s’y opposeraient probablement très vigoureusement alléguant notamment les risques pour la santé, l’absence de besoin réel, les coûts démesurés, etc.
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François Beaulne - Abonné 6 octobre 2012 06 h 19
Très bien dit. Et la promotion de l'environnement durable et inclusif dans tout ça.
Cette histoire de centrale nucléaire me fait penser au débat sur l'amiante.
Patrice Hildgen - Inscrit 7 octobre 2012 13 h 21
il faut noter d'ailleurs que la même population était contre quand la centrale a été installée !
Réjean Grenier - Inscrit 7 octobre 2012 11 h 48
Aux maires Lévesque et Désilet
Madame, monsieur (maires de Bécancour et de
Trois-Rivières.
Peut-être êtes, vous tous les deux des libéraux, je n'en sait rien mais à vous regardez aller, j'ai un doute que
vous êtes des émules de ce parti qui, dans les semaines qui suivent feront les gros titres venant
de la Commission Charbonneau. Ce sont, ceux-là même
qui étaient avertis de la recommandation d'Hydro-Québec de fermer la centrale Gentilly2 mais qui se sont bien gardé d'en faire part à l'électorat.
Les citoyens, maires et toute la population du Québec
ont été menés en bateau par Jean Charest dans
le style des 40 milliards de 2008 qu'il avait aussi cachés
simplement pour se faire réélire sous de fausses
représentations.
Les citoyens qui vivent et travaillaient à la centrale
se sont fait floués. Mais le gouvernement actuel prend
les choses en mais et promet de l'aide et Madame
Marois n'a pas l'habitude de parler à travers son chapeau.
Alors, les amis, un peu de calme.
Souvenons-nous du bombardement du Japon 1945
et de l'épouvantable désastre qui s'en suivi.
Voulons-nous prendre la chance d'une explosion de cette
centre qui anéantirait presque tout le Québec.
Réjean Grenier