Le 6 septembre, Louis-Gilles Francoeur écrivait que sans la division du vote souverainiste et progressiste, le gouvernement de Pauline Marois aurait été majoritaire. C’est un fait, mais cette division a toutefois permis à plusieurs de militer pour la première fois dans des partis qui leur ressemblent.

Ces nouveaux partis permettent de faire évoluer les discours, les idées et l’engagement politique. Ils sont une tribune pour les citoyens qui veulent s’exprimer sur l’avenir du Québec. Depuis trop longtemps, nous sommes dirigés par les mêmes vieux partis, devenus presque impossibles à réformer tellement ils sont investis par des lobbys. Les temps changent et la multiplication des voies est un symbole de santé démocratique. Avec cette division marquée du vote, nous n’aurons bientôt plus le choix de réformer notre mode de scrutin afin de mieux représenter les citoyens. Le vote stratégique est celui du coeur et des convictions.

Les anglophones devraient suivre l’exemple et former un parti qui porterait leur voix et leurs revendications. Ils pourraient relever la tête et cesser d’être étouffés par la peur. Le pouvoir n’est pas seulement à l’Assemblée nationale, il est aussi en chacun de nous, quoi qu’en pensent certains.