Lettre - Le développement durable pour qui ?
Notre pays ne sait plus par où aller et notre peuple devient nomade dans son âme. Il n'arrive plus à s'accrocher à sa terre, et même qu'il donne son sol aux explorateurs étrangers. Ils sont bien plus futés que nous... Pourquoi ne serions-nous pas capables d'apprendre et de trouver les moyens d'exploiter nos propres richesses?
Madame la ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Nathalie Normandeau, nous a parlé, dimanche soir à l'émission Tout le monde en parle, de développement durable. Au fond, les choix de notre gouvernement feront en sorte que notre société poursuivra, grâce justement à ce concept de développement durable, son avilissement. Grâce à notre gouvernement et sa vision, on a plutôt l'impression d'appuyer le développement durable des compagnies étrangères.Chère Madame Normandeau, Vice-Première Ministre du Québec, je refuse que vous nous mettiez, le peuple et moi-même, en position de colonisés. C'en est assez!
Je crois, très sincèrement, que les membres de notre communauté sont prêts à coloniser leurs propres richesses naturelles et collectives. Voyons plutôt comment nous y prendre, comment le faire ensemble, même si cela donne moins de revenus en signe de piastres. On a certainement ce qu'il nous faut, il ne s'agit que de le mettre à la bonne place. On appelle cela établir nos priorités.
Cela serait un signe qu'on se rapproche vraiment d'une pensée de développement autonome qui, à mon sens, est le plus responsable et durable.