La politique, comme la vie, n'est jamais en vacances. Comme nous le rappellent hélas les attentats au Royaume-Uni, en Israël, en Irak et toutes les guerres de par le monde, sans oublier la réunion du G8 et de ses opposants. Mais les politiciens canadiens semblent, eux, bien en vacances, au grand soulagement des Canadiens, qui n'ont plus une élection qui leur pend au-dessus de la tête. Le bon sens a finalement triomphé.

Paul Martin pourra réapprendre à compter, la prodigalité à tout crin et à tout vent ayant fait office de budget, Stephen Harper aura tout le temps pour se calmer et à apprendre l'art du barbecue en public, même au Québec, Jack Layton officiera sans doute dans tous les festivals d'été pour minorités, Gilles Duceppe continuera à rêver de son avenir politique, Jean Charest se demandera toujours ce qu'il fait à Québec et les candidats à la chefferie du PQ, entre deux épluchettes de blé d'Inde, palabreront sur le projet de pays et la date du prochain référendum.

Mais de fait, peu de Canadiens écouteront leurs politiciens. L'été est bien trop court et, lui, il doit être pris au sérieux...