Assez joué Londres et Bagdad! Vos «bebelles» et chacun chez vous. Des enfants. Oui, juste des enfants. Vous vous souvenez de notre propre enfance?

Alors que la zizanie se mettait de la partie avec les voisins ou des cousins, nos mères disaient: «Bon. Assez. Chacun chez soi! Reprends tes avions, tes camions, ta poupée et chacun chez soi.» C'est beau, la mondialisation: «Tu me donnes de l'huile, je te donne la démocratie.» «Je te donne du bois, tu me donnes...» [...]

Tu me visites, je te visite. Tu demeures chez moi. D'accord! Mais après trois jours, tu me tombes sur les nerfs. Nos façons de vivre ne sont pas les mêmes. J'étouffe. Je m'exile vers les banlieues, pour ne plus te voir. Tu m'exaspères. Tu veux notre monde à ta façon. Tu veux ton pays, ton mode de vie «dans mon pays», mais ça ne peut pas aller. Adieu Tour de Babel! Et chacun chez soi. Qu'enfin chacun retourne à ses valeurs, à son mode de vie, dans son quartier, chez soi, ou alors: «À Rome on fait comme les Romains.» Pour les «bebelles», on trouvera bien d'autres moyens de se réchauffer et de s'organiser. Il suffira de chercher un peu. Les goussets de nos élites s'allégeront sans doute un peu, mais....

Petits: des querelles pour des jouets. Devenus grands: des guerres pour des enjeux économiques. Du sérieux, quoi! [...] J'aimerais autant rester enfant et retrouver mon ami à la première heure demain matin. [...] Assez! Assez joué.