Le pipeline 9B est sécuritaire

En 2015, l’Office, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et Enbridge ont formé un comité pour améliorer la circulation d’information technique et réglementaire sur la canalisation 9B.
Photo: Jacques Nadeau Le Devoir En 2015, l’Office, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et Enbridge ont formé un comité pour améliorer la circulation d’information technique et réglementaire sur la canalisation 9B.

L'article d’Alexandre Shields paru récemment (Le Devoir, 21 novembre) sur la canalisation B d’Enbridge m’oblige à faire une mise au point, car il contient des renseignements erronés susceptibles d’alarmer le public sans raison.

L’auteur ne fait pas la distinction entre inspections et réparations. Depuis décembre 2015, Enbridge a mené plus de 60 inspections impliquant des travaux d’excavation au Québec et en Ontario, et non pas 60 réparations comme l’auteur l’affirme. L’Office national de l’énergie ne partage pas l’opinion de M. Richard Kuprewicz, qui est cité à titre d’expert dans l’article. En effet, ces inspections sont un indicateur d’un bon programme d’exploitation et d’entretien, non pas un signe de dégradation du pipeline.

L’Office exige que les exploitants au Canada inspectent régulièrement leurs pipelines pour déceler les anomalies, telles que les déformations ou les signes de corrosion, bien avant que des problèmes surgissent. Au besoin, les exploitants font des travaux d’entretien préventif pouvant inclure un nouveau revêtement ou l’installation d’un manchon. Plus rarement, ils peuvent remplacer des tronçons de pipeline.

Toutes ces activités sont menées par les exploitants selon des normes strictes sur le plan technique et dans le domaine de l’environnement, de la santé et de la sécurité. Suivant la pratique courante, les propriétaires des terrains adjacents et les autorités locales, notamment les premiers intervenants et les municipalités, sont également informés des travaux prévus.

L’Office tient à être transparent et à maintenir des communications ouvertes avec les groupes autochtones, tous les ordres de gouvernement, le public et les journalistes.

En 2015, l’Office, la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) et Enbridge ont formé un comité pour améliorer la circulation d’information technique et réglementaire sur la canalisation 9B. En mai dernier, par exemple, un représentant de la CMM s’est rendu sur un site d’excavation à Terrebonne, au Québec, pour observer une inspection (photo). L’Office respecte ses engagements et il répondra aux dernières demandes de renseignements de la CMM liées à l’article de M. Shields.

L’Office est convaincu que sa décision d’approuver l’inversion de la canalisation 9B est dans l’intérêt du public canadien et que toutes les étapes nécessaires ont été suivies pour que le pipeline fonctionne de façon sécuritaire. L’Office ne permettrait pas l’exploitation d’un pipeline non sécuritaire.

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