Appuyons VLB dans sa lutte
Nous ne voyons pas toujours les effets immédiats d’une mauvaise politique. Ces effets nous apparaissent quelque temps après leur promulgation. Nous vivons quotidiennement depuis, entre autres ces derniers mois, les conséquences des politiques délétères de Jean Charest : créer la zizanie, la discorde dans la population.
Il nous enseigne aussi que l’on peut utiliser le mensonge à tous les niveaux, puisque lui-même en est un as. Quand il ouvre la bouche, ça sent mauvais. Il exhale des odeurs de tricherie et de vol à l’étalage, pillant nos propres poches. Les représentants étudiants qui l’ont affronté l’ont complètement déculotté et il a dû faire face à ses propres limites, à sa fourberie. Tellement fourbe et poltron qu’il s’est caché sous les jupes de ses femmes ministres qu’il envoyait au front à sa place, c’est vraiment courageux ! En face de qui était-il ? Des étudiants, des jeunes d’une vingtaine d’années qui se sont révélés beaucoup plus clairs et brillants que ces bouffis de ministres retors, surtout le premier.
Quand on a le pouvoir et que finalement on n’a pas le talent et l’intégrité pour exercer ce dur métier, que fait-on ? On fait exactement ce que Jean Charest a fait : il a sali, il a discrédité ses opposants, en particulier les étudiants. Il fait comme son collègue d’Ottawa, le déshonorable Stephen Harper. Pour le seul qui se tienne debout à l’Assemblée nationale, Amir Khadir, on ourdit, en complicité avec sa police, un complot pour le faire taire, on se venge sur sa jeune fille.
M. Charest a aussi pris des leçons de la mafia : menacer la famille de celui que l’on veut faire taire… et dire qu’il y a encore des innocents crédules pour approuver ces manières, puisque certains veulent encore voter pour un tel pourri.
Dans Le Devoir du 20 juillet 2012, je lisais un article de Jessica Nadeau intitulé : « Gabriel Nadeau-Dubois est persona non grata à Trois-Pistoles ». La flasque pieuvre nommée Jean Charest a des adeptes jusque-là. Le maire de Trois-Pistoles, Jean-Pierre Rioux, sans doute un adorateur de notre fossoyeur national, a menacé les représentants de l’Échofête de Trois-Pistoles de leur couper les vivres s’ils invitaient Gabriel Nadeau-Dubois à parler lors de cette manifestation.
Diaboliser un jeune homme
Faut-il qu’ils en aient peur pour agir de la sorte ! Le représentant de La CLASSE fait une tournée en province pour expliquer à la population ce qu’aucun politicien, pas même ceux d’expérience, j’allais dire surtout ceux d’expérience, n’ose faire, n’a le culot de réaliser.
On tente de diaboliser ce jeune homme, celui qui, avec ses collègues des autres associations étudiantes, a mis échec et mat notre bouffi qui fait office de premier ministre. La réplique de celui-ci a été la matraque de ses policiers véreux et à genoux devant lui. À mon avis, la matraque est l’inverse de l’intelligence.
Alors nous pouvons maintenant prévoir qu’à Trois-Pistoles, ça va barder. L’organisateur principal de l’Échofête sera, bien sûr, épaulé par le grand écrivain québécois, Victor-Lévy Beaulieu, qui, nous le connaissons bien sous ce jour, n’aura pas la langue dans sa poche dans ce débat. Celui-ci accuse le maire « de régner sur sa ville comme un véritable despote de province ».
Jusqu’où les effluves nauséabonds de Québec vont-ils se rendre, jusqu’à quel point Charest-la-matraque va-t-il réaliser le but de sa mission, soit défaire, annihiler le Québec ? Jusqu’où les médias vont-ils aller dans la désinformation pour maintenir dans l’ignorance ceux qui ne veulent pas vraiment savoir, malheureusement une grande partie de la population ? Je ne sais pas, mais une chose est certaine, il nous faut rester aux aguets.