Lettres: Précisions avicoles...
J'aimerais apporter des précisions à un article paru dans Le Devoir, intitulé «Le ministre de l'UPA». En premier lieu, je voudrais indiquer qu'au Québec, malgré ce que certains en pensent, l'agriculteur moyen conserve une vision bien plus familiale qu'entrepreneuriale de sa ferme. C'est aussi vrai pour les éleveurs de volailles.
En ce qui touche le règlement sur le confinement des oiseaux d'élevage, les Éleveurs de volailles du Québec ont clairement manifesté leur ouverture à la recherche de solutions avec le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation. D'ailleurs, dans leur mémoire présenté à la Commission sur l'avenir de l'agriculture et de l'agroalimentaire québécois, les Éleveurs de volailles du Québec ont appuyé l'idée de lever l'obligation de confiner les volailles afin de permettre d'appliquer une régie plus adaptée à certains types de production, notamment pour les éleveurs d'oies.Dans un autre ordre d'idées, notre organisation a toujours pris la défense des éleveurs de volailles qui souhaitent commercialiser leurs produits à la ferme. Concrètement, nous sommes intervenus auprès de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec afin que celle-ci permette la vente directe de poulets à des consommateurs.
Il est important de mentionner que les Éleveurs de volailles du Québec produisent 110 000 poulets par semaine pour les Rôtisseries St-Hubert. Je suis convaincu que M. Léger ne trouve pas notre poulet insipide. Il en est assurément de même pour les Québécois, qui consomment en moyenne 32 kilos de poulet par an, consommation qui augmente tous les ans.