Lettres: L'entourloupette
Le Parti québécois s'est fait avoir! Le compromis de 111 millions de dollars n'était qu'un leurre, et Monique Jérôme-Forget n'a pas tardé à devancer de deux ans les hausses d'impôts des pétrolières et des banques une journée seulement après la conclusion de la crise du budget à Québec. La priorité était de conserver l'intégrité de son budget; les conséquences économiques sur les citoyens lui importent peu. La subtilité n'est pas le fort de la nouvelle ministre des Finances.
En l'absence de contrôle des frais bancaires et du prix du litre d'essence, il est évident que les compagnies touchées par ces augmentations d'impôts vont refiler la facture aux consommateurs. Certains patrons de ces sociétés ont même prévenu qu'ils ne se gêneront pas pour le faire!Et ils l'ont déjà fait. En décembre 2006, juste avant l'adoption de la loi portant sur la mise en oeuvre de la stratégie énergétique du Québec, qui voulait imposer une taxe verte aux pétrolières, la compagnie Esso avait haussé de 1,3 ¢ le prix du litre d'essence. La loi n'avait même pas encore été entérinée!
Encore une fois, le Parti libéral se moque des Québécois. Il donne d'une main et prend de l'autre. Le premier ministre Jean Charest n'a pas tenu sa promesse de ne pas créer de nouvelle taxe affectant le contribuable afin de satisfaire aux demandes du Parti québécois. Il a fait son coup de manière indirecte de façon à ne pas être tenu responsable de l'argent qu'on prend encore dans le portefeuille de M. et Mme Tout-le-monde.