Lettres: Union nationale

Comme tant d'autres Québécois, l'avenir du Québec m'inquiète d'autant plus que je me sens, depuis quelque temps, politiquement orphelin tant à Québec qu'à Ottawa.

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Jean-Yves Théberge
27 novembre 2006
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Il n'y a pourtant pas bien des avenues possibles et le lent réveil du Québec depuis la défaite (que tout le monde appelle la conquête!) bien connue me porte à croire que nous n'avons plus qu'un seul choix si nous voulons poursuivre notre révolution dite tranquille. Il nous faut puiser dans notre histoire et repartir de Honoré Mercier, soit réunir toutes les forces progressistes dans une union nationale. Cela fera peut-être rire

Duplessis ainsi que tous ceux qui l'associent à la grande noirceur, qu'importe, il faut reprendre ce nom d'un parti, qui n'avait pas que des défauts, et y rallier tous ceux qui croient en un avenir totalement québécois dans le monde. Il ne s'agit pas d'abord d'un parti politique mais plutôt d'un mouvement national, d'une concertation au-dessus de nos multiples intérêts personnels, partisans, syndicaux et autres. Comme le disait Honoré Mercie le 24 juin 1889 : «Cessons nos luttes fratricides et unissons nous!» Laissons les politiciens patiner sur le sens du mot nation; nous savons qu'elle se construit d'elle-même depuis quatre siècles et qu'elle peut progresser encore pour en arriver à s'assumer pleinement.

Jean-Yves Théberge

27 novembre 2006

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