Lettres: Harper et la résolution de problèmes
Stephen Harper me fait penser à un père de famille dont la petite fille rentre de jouer dehors les cheveux pleins de chardons. Solution de Harper: «Demain, tu iras à l'école, hein! C'est pas ça qui va t'empêcher d'y aller! Durant ce temps-là, moi et ta mère, et peut-être même tes tantes, on va se consulter pour te choisir un bon salon de coiffure pour te faire couper ces cheveux-là. On va aller te chercher en fin d'après-midi, y a pas de presse.»
Je vois beaucoup de similitudes avec sa manière d'envisager la lutte contre les changements climatiques et l'histoire de cette petite fille.Selon moi, un premier ministre a le rôle d'un père envers les citoyens. Il doit être à leur écoute et les protéger. C'est un minimum. Son mandat ne consiste pas à nous jouer du violon. On nous joue cette chanson-là depuis trop longtemps déjà et on est tannés qu'il persiste à y ajouter des refrains continuellement. Cet homme-là a tous les moyens nécessaires pour respecter le protocole de Kyoto, sauf la volonté. Le premier ministre Harper préfère contempler son beau lac toxique les deux pieds dans les sables bitumineux de l'Alberta. Il ne voit que ça.
Je souhaite ardemment que d'ici la semaine prochaine, il trouve un peu de volonté pour nous annoncer des mesures concrètes afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Car de c'est cela qu'on a besoin: du concret pour des problèmes de plus en plus graves. Est-il nécessaire de le rappeler? Ce serait tout simplement normal qu'il joue son rôle, comme la plupart des gens s'y appliquent de plus en plus de nos jours. Il en va de notre bien-être à tous.