Long-courrier

Un hôtel à Amsterdam

« Pourriez-vous nous suggérer un hôtel au centre-ville d’Amsterdam ou dans le quartier que vous jugez le plus intéressant à visiter à pied ? Nous resterons une nuit à Amsterdam avant de nous embarquer pour une croisière sur le Rhin. Nous terminons la croisière à Strasbourg, où nous aimerions aussi séjourner au centre-ville. Vos suggestions seraient grandement appréciées. »

Denyse Berthold

 

Pour une nuit à Amsterdam, The Toren, le Houseboat under the Mill ainsi que le Synopsis Boutique Hotel sont très recommandables. Et à Strasbourg, l’Hôtel du Dragon, au centre-ville.

 

Quelques jours à Pékin

« Nous passerons quatre jours à Pékin, en octobre, et filerons ensuite pour 15 jours à Hanoï. Avez-vous des informations pour nous ? »

Carole Sylvestre

 

Pour Pékin, je vous conseille le Guide du routard qui donne une foule de renseignements sur la ville, devenue si grosse qu’il faut un guide pour en faire le tour ou pour des excursions dignes de ce nom. Le choix est vaste ; Pékin ne se visite pas, elle se traverse.

La Grande Muraille, le Temple du ciel, ceux de Zhenjue et de Yonghe, la Cité interdite, la place Tian’anmen et le mausolée de Mao Zedong sont les points d’intérêt les plus populaires. L’Opéra de Pékin, le Musée national chinois et le Musée d’art sont aussi courus. Les hutong, ces quartiers populaires chinois, sont construits selon l’architecture traditionelle.

De nombreux parcs sillonnent la ville : Belhai, Palais d’été, parc des Bambous pourpres.


 

Séjour économique au Japon

« Dans Le Devoir du 7 mai, Lise Renaud demandait s’il y a des façons plus économiques qu’un voyage organisé pour visiter le Japon. Mon mari et moi revenons de deux semaines de tourisme dans ce pays, où nous avons voyagé par nous-mêmes. Nous avons fait les réservations de vols et d’hôtels sur Internet ; nous avons passé une semaine à Tokyo et une autre à Kyoto, où nous nous sommes déplacés grâce au merveilleux système de transport en commun de ces deux grandes villes.

« Nous avons fait des excursions à Kamakura et Nara, organisées par nous-mêmes. Tous deux dans la soixantaine, nous avons beaucoup d’expérience de transport en commun dans des grandes villes, mais ne sommes pas des aventuriers. Tout s’est bien passé, sans anicroche, et nous en avons tiré beaucoup de plaisir.

« Clairement, à notre avis, il est possible de voyager par soi-même dans ce pays, comme on le fait en Europe, et le coût d’un voyage de ce type peut être nettement moindre que celui d’un voyage organisé (facilement de 30 à 40 %), avec un très bon confort.

« En dehors de la réception des hôtels, les Japonais parlent très peu l’anglais, mais ce n’est pas un réel obstacle. Dans tous les endroits touristiques et la majorité des restaurants, il y a des indications/traductions en anglais et le langage des mains fait le reste. Pour se familiariser avec le transport collectif à Tokyo, il est sage de l’emprunter en dehors des heures de grande fréquentation, en particulier tôt le matin. Après quelques jours, on peut se risquer même aux “ pires ” moments.

« Des guides de voyage comme les Routard sur Tokyo et Kyoto aident à se familiariser avec les éléments-clés du fonctionnement du métro et des bus. Les trains sont d’une ponctualité à toute épreuve (nous avons ajusté notre montre à l’heure d’arrivée des trains car ils sont toujours à l’heure), et si nous nous étions déplacés un peu plus dans le pays, on se serait certainement procuré un Japan Rail Pass pour économiser ; ce sera pour la prochaine fois !

« Un voyage par soi-même au Japon peut être fort économique comparativement aux voyages organisés, et avec beaucoup de satisfaction ! »

Marie Gauthier

 
 

Voyager en Méditerranée

« Quels sont pour vous, maintenant, les risques de se déplacer en Méditerranée ? Cela fait une dizaine d’années que je rêve de parcourir les pays, les déserts, les villages de toutes ces destinations… Votre avis me semble toujours intéressant. »

J. Moiselle

Pour vous donner un exemple, j’étais en Tunisie il y a un an. Tout était cool, sauf qu’on a fait sauter le musée une semaine plus tard. Même le Club Med ou Marmara ont fermé leurs portes. Le Maroc ? Partout pareil avec le sourire… sauf qu’on a détruit une belle plage. En Égypte, il y a plus de policiers que de touristes sur les bateaux.

En Israël, je fréquentais un centre commercial lorsqu’on m’a dit de me méfier. C’était à Tel-Aviv, où tout semblait paisible. Surtout le marché. En Algérie, j’ai une copine qui ne sort plus le soir à Ghardaïa. En Turquie, mes passages à la mosquée Bleue et à Sainte-Sophie m’ont vu simplement dire bonjour à des quidams enjoués. Pourtant, il y a quelques semaines, il y a eu des problèmes. Malgré tout, votre envie de visiter des lieux méditerranéens ne me semble pas insécuritaire. Les bords de mer et les lieux touristiques très fréquentés sont plus à risques, certes, mais il faut quand même être bien malchanceux pour vivre des dérives dans ces régions.



À lire chez Ulysse

 

Sur les chemins spirituels et religieux du Québec, de Siham Jamaa, publié aux éditions Ulysse. Il s’agit de 15 circuits pour découvrir des lieux empreints de croyances et de contemplation : sanctuaires, basiliques, musées, cimetières, chemins de croix, monastères ou temples de différentes confessions.

Petites découvertes dans les minilivres « Explorer » : Nice et Côte d’Azur, ainsi que Marseille et Provence. On ne nage pas ici dans la littérature, mais on peut prendre note d’adresses un peu partout.

Escale à Londres est présenté dans le même format : courts textes, adresses et plans faciles à consulter pour s’y retrouver. Enfin, L’anglais pour mieux voyager en Amérique. C’est plus amusant qu’utile, mais cela a sa raison d’être.

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