Long-courrier -- Alpes - Océanie

Six semaines transalpines: «Six semaines en Italie, comme première visite, avec la ferme intention d'en revenir un peu plus connaissant sur le pays, son peuple et ses coutumes... Nous voulons apprendre un peu la langue avant notre départ, nous ne voulons pas être attachés à une cédule de réservation et nous pensons louer un véhicule pour tout le temps de la visite. Nous utiliserons le train pour les grands centres, tout en demeurant en banlieue. Nous pensons faire ce voyage au printemps, de la fin d'avril à la mi-juin, et nous sommes à planifier notre budget. Toute aide et tout conseil seront grandement appréciés.»
Jacques Gagné, MontréalPour apprendre la langue avant le départ, munissez-vous des excellents coffrets audio de Lonely Planet, dont celui consacré à la langue de Collodi (auteur de Pinocchio). Vous introduisez le CD dans votre voiture ou vous le transférez en MP3 sur votre baladeur. Ou encore vous allez au marché Jean-Talon, chez Nino pour des fruits ou chez Milano sur St-Laurent pour des charcutailles et autres pastas...
Pour la location de voiture, choisissez l'achat-rachat chez Europ Auto, avec les marques Peugeot et Renault. Pour deux, optez pour les plus petites cylindrées (106 de Peugeot et Clio de Renault): www.renaultcanada.com/index.aspx, www.europauto.ca.
En six semaines, vous pouvez vous permettre des haltes à Rome, Florence, Sienne, Bologne, Calabre, Naples, Lacs de Garde, Venise et Vérone.
Pour l'hébergement, le choix de rester à l'extérieur des grandes villes vous permettra d'économiser quelques dollars chaque fois. Depuis quelques années, je donne ce genre d'adresses à bon marché dans ces pages. Consultez les archives du Devoir ou allez sur mon blogue: www.ledevoir.com/liokiefer.
Quand vous êtes dans un village italien, la meilleure façon de tout savoir sur les tenants et aboutissants de la région, c est le café du coin... Pour d'autres adresses, le Guide du routard, sur le nord ou le sud, contient de bonnes informations.
Koalas et kangourous
«Pour nos 50 ans, nous voulons faire un voyage en Nouvelle-Zélande (trois jours) et en Australie (environ deux semaines), en janvier 2011. Nous aimerions arriver ou partir de la N.-Z. où nous visiterions Auckland, Geyser Rotura (île nord) et Christchurch. En Australie, nous voulons voir Sydney, Canberra, Melbourne, Brisbane et Blue Mountains. Quelques baignades seulement, et pas de barrière de corail. En citadins, nous voulons nous en tenir surtout à la visite des grandes villes.
«Nous conseillez-vous de louer une auto, de prendre des vols intérieurs ou d'autres moyens de transport? Devrions-nous faire nos réservations d'hôtels à partir d'ici ou sur place? À l'aide de ces détails, seriez-vous en mesure de nous tracer un itinéraire?»
Johanne Roux et Vital Arsenault, Victoriaville
Comme vous êtes des citadins et que les villes sont votre tasse de thé, vous n'avez aucunement besoin d'une voiture. Par contre, vous me voyez étonné par le nombre de jours que vous vous accordez et le nombre de villes que vous voulez visiter. Même les voyages dits organisés ne suivent pas ce rythme. Même en mettant la Nouvelle-Zélande à une semaine et l'Australie à trois, votre parcours du combattant touristique sera ardu.
Pour rentabiliser vos trajets intérieurs et aller plus vite: www.qantas.com.au/travel/airlines/visit-australia-airpass/us/en, pour l'Australie. Les villes couvertes sont: 1) Sydney, Melbourne, Brisbane, Adelaide, Canberra, Hobart and Lauceston; 2) Cairns, Townsville, Gold Coast, Newcastle, Sunshine Coast (Maroochydore) et Hamilton Island; 3) Mackay, Rockhampton, Gladstone, Hervey Bay, Ballina, Coffs Harbour, Port Macquarie, Lord Howe Island, Alice Springs et Ayers Rock; 4) Perth, Karratha, Darwin, Gove, Hayman Island, Kalgoorlie et Broome. Ça fonctionne pas zones numérotées et par saison (en janvier, vous êtes dans la période la plus chère).
Pour la Nouvelle-Zélande, Christchurch et Auckland ne sont pas sur la même île. Là aussi, il faudra prendre l'avion. Pour Roturua, ses eaux thermales et autres geysers, vous pouvez prendre des autocars d'Auckland (90 minutes environ).
Quant à votre itinéraire, il n'y a rien à redire. Pour des baignades, vous pourrez prendre des ferries au départ de Sydney ou de Mebourne.
Bonnes adresses et livres
«Nous revenons d'un voyage extraordinaire dans le temps en Croatie, dans la ville de Split. Il y a 1705 ans, l'empereur Dioclétien se construisit un palais de 210 mètres sur 195 au bord de l'Adriatique, qui existe encore, et nous y avions notre chambre à l'intérieur, coin sud-est, alors que le toit de la tour sud-est nous servait de terrasse. Dans ce lieu de 30 000 mètres carrés, plusieurs édifices des siècles passés ont été érigés, représentant différentes époques: Roman, Pré-Roman, Roman tardif, Renaissance, Venise, Hongrois, Français, du XIVe au XIXe siècle.
«Au coeur du palais se trouve l'hôtel Vestibul Palace avec ses murs Roman tardifs datant de 1700 ans dans l'histoire de Split. À l'adresse www.vestibulpalace.com, on trouve un panorama à 360° de l'hôtel, du vestibule, du péristyle, ainsi que la promenade Riva, piétonnière, bordant le mur sud et le port de Split. La gentillesse des Splitois est remarquable.
«Si nous sommes allés en Croatie, c'est que vous nous avez inspirés en parlant par exemple de la ville de Pula, que nous n'avons pas vue, hélas...»
Raymond Dufort, Montréal
«J'arrive de Berlin où j'ai passé 10 très belles journées en compagnie du livre assez extraordinaire de Bernard Oudin et Michèle Georges: Histoires de Berlin en livre de poche aux éditions Perrin, collection «Tempus». Divisé en 52 chapitres d'une dizaine de pages chacun, le livre parle des événements et des personnages les plus importants qui ont marqué la vie de Berlin jusqu'à aujourd'hui. Publié en février 2010 et très bien documenté, il complète adéquatement les ouvrages touristiques plus descriptifs (comme les guides Voir ou Lonely Planet) en insistant sur les éléments historiques qui aident à comprendre l'actualité de cette capitale, qui s'est hissée au même niveau culturel que Paris ou Londres depuis sa réunification. Un lecteur assidu.»
Michel P. Archambault, Montréal
Clin d'oeil
En Indonésie, pour devenir prof ou comptable de l'État, il faut connaître les chansons du président de la République. Ce dernier est, à temps perdu, un auteur-compositeur qui veut donner son idée de la vie aux jeunes générations indonésiennes. Dans l'examen d'entrée, la «question qui tue» du mois dernier était: «Parmi les titres de chansons ci-dessous, laquelle figure dans le troisième album du président Susilo Bambang Yudhoyono?» Il fallait répondre: Kuyakin Sampai di Sana («Je suis sûr d'y arriver»).
Je ne parle pas la langue mais la chanson donne l'impression d'être très barbante. Une sorte de ballade à la manière de Mario Pelchat, mais en langue papoue ou javanaise. www.youtube.com/watch?v=-UOqJyIPOqc.
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À suivre
- Les lieux, excursions, hôtels et attractions qui adhèrent au programme Green Globe qui, comme son nom l'indique, donne de bons et de mauvais points à ceux qui s'investissent dans des politiques de tourisme vert, durable et équitable. www.greenglobe.com.
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À lire, à voir, à entendre
- J'ai toujours beaucoup de curiosité pour les guides qui traitent de destinations Sud tout-compris, qu'on retrouve ici avec des lieux à visiter, des restos à découvrir, et là avec des adresses hôtelières qui ne figurent pas dans les brochures généralistes. Premier exemple: Ulysse, qui fait dans Cancun et la Riviera Maya. Plages échappant aux resorts, restaurants encore fréquentables à Playa del Carmen et Cancun, puis hôtels à visage humain.
- Même chose du côté du Guide du routard consacré au Mexique, qui fait plus de place au Mexique colonial et aux villages perchés du Haut Chiapas qu'aux villes d'Acapulco et de Cancun. La Basse-Californie y est un peu sous-représentée. Des villes comme Real de Quatorce, San Luis Potosi, Morelia et San Miguel sont bien présentes.
- Enfin, les miniguides de Lonely Planet qui font traverser une ville en quelques jours... Pékin, Valence et Shanghai sont les dernières en liste. Suffisant pour commencer puis se laisser guider ensuite par son flair pour de plus profondes visites. Carnet d'adresses minimaliste et plan de la ville pas trop difficile à plier et à déplier. De petits essentiels bien faits.
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Pour envoyer vos questions, bonnes adresses, découvertes, trucs, envies, bons et mauvais souvenirs de voyage : lkiefer@ledevoir.com. Pour mon blogue quotidien: www.ledevoir.com/liokiefer.