Dans les lieux touristiques, l'ambiance est plus à la rigolade que dans les grosses villes, mais la concentration de touristes exerce la rapidité des pickpockets et suscite le décrochage scolaire par l'utilisation de jeunes enfants dans la pornographie ou la prostitution.

«Je suis de la Baie-des-Chaleurs, technicien forestier et homme à tout faire, 55 ans. Je prévois voyager durant quatre mois en Amérique du Sud avec un sac à dos — Argentine du Nord, Bolivie, Pérou et Équateur) à l'hiver 2008. Pour m'y rendre, un rêve: le faire par la mer. De Montréal, New York, Vancouver ou de l'Europe, vers Buenos Aires en Argentine.

«En 1988, un article de journal décrivait les possibilités de voyager sur des bateaux de marchandises. Je regarde toute les possibilités, comme passager, employé ou autre, rémunéré ou non. En bateau de marchandises, pétrolier, voilier, grand voilier ou en déplacement de paquebot privé. Avez-vous des conseils, des adresses pour m'y retrouver?»

André Babin, Baie-des-Chaleurs

D'abord, il existe un guide spécialisé, Guide des voyages en cargo, d'Hugo Verlomme, publié chez Lattès et qui est remis à jour tous les deux ans. En ce qui concerne votre voyage, il y a une compagnie de navire qui fait New York-Buenos Aires sur des porteurs en une vingtaine de jours, avec les escales suivantes: Norfolk, Charleston, Freeport, Miami, Puerto Cabello et Santos. www.nsb-reisebuero.de. Sur son site, vous pouvez demander un emploi en fonction de ses besoins et de vos antécédents.

Pour avoir des idées, des itinéraires à la surface du globe, visitez le site http://www.marine-marchande.

com/cargos.htm, actualisé régulièrement et qui donne une bonne idée (forums) de ce que comporte ce type de voyages se révélant assez coûteux.

Vous pouvez également essayer le site www.oneentry.com qui compare les prix de différentes compagnies dans le monde en matière de déménagement et de fret cargo... Tapez Baie-des-Chaleurs pour le départ et Buenos Aires pour l'arrivée et vous aurez des noms de compagnies de cargo... Il suffira de les contacter.

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Le Honduras en toute confiance ?

«Nous partons en couple au Honduras en décembre prochain, pour une période d'un mois. Nous voulions avoir quelques renseignements au sujet de la sécurité et des endroits à éviter. Nous voyageons à petit budget. Pendant la période des Fêtes, est-il préférable de réserver des lieux pour l'hébergement?»

Josée Simon, Montréal

Je n'aime pas trop les notions dites de danger et de sécurité dans les destinations du Tiers ou du Quart Monde... Vu que, la semaine dernière, j'ai aperçu un quidam, le visage en sang, courir derrière un autre quidam pas loin du marché Atwater, haut lieu de la salade et de la côtelette d'agneau à prix prohibitifs pour quelques égarés de l'UDA... Tout est relatif!

Bon, au Honduras, Tegucigalpa et San Pedro Sula sont les villes les plus portées à planter un touriste dans l'exercice de ses fonctions malhabiles. Il n'est pas nécessaire de visiter les barrios pour prendre le pouls de la pauvreté ambiante et il vaut mieux rester dans le centre-ville, entre les monuments historiques et les églises. Partout, la nuit tombée, le taxi collectivo n'est pas le meilleur moyen de transport; mieux vaut prendre ceux qu'on réserve par téléphone (radio-taxis), rester dans sa cabinas ou se bercer dans son hamac. Même chose en ce qui concerne les baignades au clair de lune: il n'y a que la lune qui soit claire...

Dans les lieux touristiques, soit Tegus, Tela, Roatan, Sans Pedro Sula, La Ceiba, Gracias, Comayagua, Ojojona et Valle de Angeles, l'ambiance est plus à la rigolade que dans les grosses villes, mais la concentration de touristes exerce la rapidité des pickpockets et suscite le décrochage scolaire par l'utilisation de jeunes enfants dans la pornographie ou la prostitution.

Le Hondurien, son amazone et leurs descendances sont d'un naturel plutôt sympa, et il n'est pas non plus nécessaire d'arborer des colliers dorés ou des gourmettes pesantes.

En ce qui concerne l'hébergement à Noël, dans de petites structures, les réservations peuvent se faire le long du trajet ou sur place, le Honduras ne figurant pas dans tous les plans des touristes en goguette balnéaire. Un truc sympa ici: les parcs nationaux, qui, sans être organisés comme au Costa Rica, ne vous organisent ni le porte-monnaie ni la visite obligatoire du singe «sauteux».

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Bonnes adresses

«Cet été, j'ai logé avec mon époux dans un B&B à Cowansville, le Clos Le Dauphinais. Je suis convaincue que la beauté des lieux et la qualité de l'accueil et de la table valent grandement le détour. J'ai connu la propriétaire, Johanne Beauchemin, une personne jeune, charmante, distinguée et parfaite hôtesse. Le Clos Le Dauphinais, 300, montée Mooney, Cowansville. Ouvert toute l'année. Tél. (450) 263-3633. www.closdauphinais.com.

«Trois chambres avec possibilité de forfaits anti-stress dont les prix comprennent le petit-déjeuner gastronomique, le lunch santé, le souper et les ateliers de 90 minutes Ces forfaits sont disponibles pour un minimum de quatre personnes. Séances de massage ou de réflexologie disponibles sur demande.»

Marie-Paule Bergeron-Binette, Québec

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À suivre

- Les chiffres de l'été sur l'évolution mensuelle des parts de marché de l'activité achat-rachat (activité dite TT, transit temporaire), c'est-à-dire la location à moyen ou long terme (minimum 17 jours, maximum six mois) de voitures neuves Peugeot, Renault ou Citroën, une formule popularisée au départ de la France et d'autres pays européens comme l'Allemagne, la Suisse, l'Italie, l'Espagne, la Belgique, le Portugal, les Pays-Bas et la Grande-Bretagne.

C'est la première fois, depuis que la formule existe, que Peugeot dépasse Renault en parts de marché pour les mois de juillet et août derniers. Environ de 52 % et 51 % pour Peugeot et de 41 % et 45 % pour Renault, Citroën fermant la marche aux environs de 5 % et 3 % pour les mêmes mois. Le succès de Peugeot s'explique par la gamme très étendue de véhicules offerts à essence ou au diesel, et particulièrement par la 207... qui offre plusieurs déclinaisons.

Pour avoir loué cet été deux modèles de cette gamme en diesel, il convient de dire que ce sont d'excellentes routières avec une consommation raisonnable (prix du diesel avantageux pour de longs parcours) et assez nerveuses pour ne pas perdre les nerfs en ville. Les coffres à bagages sont assez vastes pour un couple avec un enfant.

Notons les services de livraison aux aéroports de Strasbourg et Bordeaux le dimanche: excellents indicateurs quant aux explications pour la technicité des véhicules ainsi que des petits trucs routiers pour rejoindre une autoroute ou un village perdu dans les vignes. http://www.europauto.ca, www.renault-eurodrive.com, www.eurocartt.com.

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À lire, voir, écouter

«Dans votre chronique de la semaine dernière, vous mentionnez un livre sur le tourisme communautaire en Équateur, que je vais tenter de me procurer. Je suis heureuse de voir que ce type de tourisme suscite de plus en plus d'intérêt. Je profite de l'occasion pour porter à votre attention deux autres publications.»

- Le Guide des destinations indigènes: tourisme équitable par Sylvie Blangy, aux Éditions Indigène (www.indigene-editions.fr). J'ignore si ce livre est disponible ici. Je l'ai reçu en cadeau lors de ma participation au Forum international sur le tourisme social le printemps dernier au Chiapas. On y répertorie, sous forme de fiches de deux ou trois pages, des dizaines de destinations sur tous les continents, y compris, bien sûr, au Québec.

- Étant abonnée à différents sites de veille, j'ai eu connaissance cette semaine de la parution du livre Expansion du tourisme international: gagnants et perdants par le Centre tricontinental (CETRI) de Louvain-la-Neuve, coédité chez Syllepse à Paris. Le texte éditorial (qui contient de nombreuses statistiques à jour), rédigé par Bernard Duterme, est disponible sur le site http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2006-09-30%2007:50:18&log=invites. Il s'agit d'un recueil de plusieurs articles et études de cas par différents auteurs, dont Françoise El Alaoui.

Louise Constantin, conseillère en tourisme équitable

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Envoyez vos questions et bonnes adresses à lkiefer@ledevoir.com.