
Marois éjecte le SPQ-libre

Les clubs politiques au PQ est un héritage du dernier congrès, où Bernard Landry était chef. M. Landry cherchait à retenir une certaine gauche tentée de joindre un nouveau parti alors en gestation, et qui aboutira en janvier 2006 à la fondation de Québec solidaire. Le SPQ-libre n’a jamais compté un grand nombre de membres (il revendique actuellement quelque 400) et s’est surtout fait remarquer par ses prises de position très hostiles au chef. M. Laviolette et Dubuc ont par exemple, en 2007, réclamé la tête d’André Boisclair. Depuis l’arrivée de Pauline Marois à la direction du PQ, le SPQ-libre s’était montré plus discret. Mais à la fin janvier, dans une entrevue au Devoir, son président Marc Laviolette avait fustigé Mme Marois après que cette dernière eut soutenu que les demandes des syndicats du secteur public en négociations avec le gouvernement, étaient «un peu élevées» et qu’il était temps de procéder à un «dégraissage» de l’État. Le président du PQ, Jonathan Valois doit faire une conférence de presse à 10h45 et la chef vers 13h30. (Plus de détails à venir)